J.TSONGA:J’étais décontracté. J’essaie de travailler mon attitude, ma façon de voir le tennis et de jouer. Je suis sur un mode de fonctionnement dans lequel j’essaie de relativiser, de rester concentré sur les choses essentielles pour gagner. [RMC]
A.MANNARINO :J’ai un peu de mal à expliquer ce qui s’est passé. J'ai eu du mal à trouver des solutions sur le terrain. Je me rends compte que j’ai pas fait un très bon match mais c’est assez sévère. Je ne m’attendais pas à un match comme ça donc j’ai du mal à expliquer. C’était un tour à ma portée, je m’étais préparé, j’avais un coup à jouer. Je pense pas que ce soit la pression qui m’ait empêché de jouer, je ne comprends pas. Je pense pas que l’endroit change beaucoup de choses. Les années précédentes j’étais juste pas au niveau. Depuis une année je joue Top 100 donc c’est normal de me retrouver dans les tableaux de Grand Chelem, je gagne un match par-ci par-là, mais je pense pas que l’endroit change beaucoup de choses aux résultats [Welovetennis]
J.BENNETEAU:A la perte du premier je me suis dit, si ça doit faire cinq sets, tu le feras. Les jeux ont ensuite défilé en ma faveur mais je ne me projetais pas sur le prochain tour. C’était la manière qu’il fallait que j’emploie pour passer à la trappe, abréger les échanges. [INTERVIEW - Welovetennis]
A.GENSSE: Quand on goute à ça, on n'a qu'une envie, c'est de revenir. Dans mes matches, d’habitude, il y a trois spectateurs, un arbitre et trois ramasseurs de balle ! Là, le prize money de ce premier tour représente tout ce que j'ai gagné depuis le mois de janvier. Depuis le début de l'année 2011, j'ai gagné autant d'argent qu'en quatre matches ici. [RMC]
M. JOHANSSON:Le tableau aurait pu être meilleur, mais de toute façon ce n’est jamais facile un premier tour à Roland Garros. J’étais un peu stressée, je ne joue pas tous les jours sur le Central. Je ne peux pas dire que ça a été un gros match pour moi. Parfois j’étais plus rapide qu’elle, donc c’est une bonne chose. Mais elle a tout de suite bien démarré. Pas moi. Pendant le second set, c’était plus équilibré et je me dit que c’est dommage parce qu’elle ne jouait plus si bien, je jouais mieux et j’avais plus d’opportunités. Il y avait la place de faire quelque chose [Welovetennis]
M.TEIXEIRA: Tout a bien commencé, et ensuite c’était un peu un cauchemar. J’ai commencé à avoir des crampes au début du troisième set. Je n’ai jamais eu de crampes avant. Puis j’ai perdu le troisième set, et j’ai voulu me battre mais j’étais tellement fatigué que j’étais un peu un zombie. Je ne pouvais plus rien sentir et j’étais en quelque sorte sur une autre planète, ce qui m’a aidé. Et je me suis dit : ok, bats-toi, c’est Roland Garros, tu pourrais jouer Federer, tu ne dois pas avoir de regrets [Welovetennis]
M.GICQUEL:J’ai fait une super semaine à Bordeaux, que j'ai gagné. J’ai fini dimanche, j’ai enchaîné les qualifications mardi, jeudi, vendredi. J’ai fait beaucoup de matchs. C’est dur d’enchaîner. Jeudi je sauve 3 balles de match, je perds sur Rosol vendredi et je rejoue deux jours après... [Welovetennis]
R.FEDERER (concernant Djokovic): Ce qu’il a fait est incroyable. C’est un début de saison phénoménal. C’est très sympa à vivre mais malheureusement à la fin tout s’arrête et c’est ça le plus difficile. C’est difficile à gérer. Il a battu Rafa à Madrid, ça ne m’a pas énormément surpris. Rafa avait déjà perdu face à Djokovic et là, peut-être que le mental est rentré en jeu. Maintenant, je peux suivre ça un peu de l’extérieur et c’est plutôt agréable [RMC]
R.GASQUET (pré-match face à Stepanek): C’est l’un des joueurs les plus difficiles sur lesquels on peut tomber quand on est tête de série. Malgré cela, ça reste quand même un tour abordable. Je vais essayer de faire le maximum. Je suis prêt à donner 100% de moi-même sur ce tournoi. Je suis en confiance. J’ai bien joué à Rome. J’arrive à Paris avec beaucoup d’envie. Ça va être un match compliqué face à Stepanek mais j’ai envie de faire un gros match. [RMC]
S.ROBERT (post-qualification): Franchement pendant le match, je trouvais qu'il y avait un super niveau de jeu. Dans ces conditions, je me disais que je pouvais perdre ou gagner sans avoir de regrets. Au 3e set, j'ai essayé de ne pas m'enfermer dans la prise de risques à outrance et ça a payé. C'est un grand moment d'émotion. Par moments, j'avais les larmes aux yeux, notamment quand j'ai breaké pour mener 3-2 au 3e set. Je me disais que je me rapprochais de la ''qualif''. Puis le jeu a repris le dessus. Mon objectif désormais: aller le plus loin possible. [Welovetennis]
G.SIMON (pré-tournoi): J’arrive bien. Je me sens bien. Physiquement, je suis mieux. J’ai un peu moins de problèmes. J’espère que ça va continuer et que je vais pouvoir jouer à fond du début à la fin. En espérant que ce soit le plus long possible. Je n’ai pas pu jouer l’année dernière, je ne l’oublie pas. J’arrive en forme et c’est déjà très bien.[RMC]
A GENSSE (post-qualification): C'est exceptionnel ! Je ne réalise pas encore. Se qualifier pour Roland-Garros, c'est un aboutissement pour moi qui joue des tournois ''pros'' depuis huit ans. Dans 10, 15 ans, c'est ce que je retiendrais. Hier soir, je me suis endormi à 2h30 grâce à un médicament. Je n'arrivais pas à me relaxer. Dès que je regardais la vidéo de ma balle de match, j'avais les larmes qui montaient. Mais finalement, ce matin, j'étais très relâché au réveil. Sur le court, j'ai fait mon meilleur match. C'est dommage que ça se soit arrêté comme ça. [Welovetennis]
N.DJOKOVIC (pré-tournoi): Je ne me sens pas imbattable. Je pense que personne n'est invincible, même si j'ai une série en cours incroyable. J'essaie de ne pas trop y penser. Je pense que c'est une bonne chose pour le sport que d'avoir une nouvelle rivalité dans le tennis. Maintenant, ce n'est plus simplement Federer-Nadal, c'est aussi Andy Murray et moi, qui montons avec un certain nombre de joueurs et cela fait du bien à notre sport [Welovetennis]
A.REZAI (pré-tournoi): Je suis loin mais en même temps très proche du niveau que j'avais l'an dernier à Madrid. Actuellement, je suis entourée des bonnes personnes pour solidifier ce qui était faible ces derniers mois. Il faut me laisser un peu de temps et les choses vont venir positivement dans les mois à venir. [INTERVIEW - Equipe]
R.NADAL:(pré-tournoi): Non. Je pense que le favori est Djokovic. L’année dernière, il y a 2 ou 3 ans, vous me posiez la même question. Je n’ai jamais pensé être le favori. Quand on arrive dans un tournoi, chaque tour est difficile, chaque match est difficile. Envisager gagner le tournoi avant même d’avoir joué le premier tour est pour moi arrogant. [INTERVIEW - Welovetennis]
Si le nouveau leader du circuit actuel fait sensation sur les terrains de tennis, il effectue également la une de nombreux médias: après le festival de Cannes, c'est dans Vogue que le champion apparait ce mois-ci avec une interview légère et bon esprit, à son image!
R.NADAL: Djokovic favori ? Oui, je crois. Il n’a pas perdu un match cette année, ce qu’il fait est incroyable. On ne peut que le féliciter. Mais j’essaie d’être bon. Il n’y a pas que Djokovic. [Interview - RMC]
Demi-finaliste à Roland Garros l'an passé et finaliste à Wimbledon, la pression sur les épaules du Tchèque ne cesse de croître au fur et à mesure des jours qui le séparent de la Porte d'Auteuil.
Avec de nombreux points à défendre cette année, comment Tomas Berdych aborde-t-il ces deux grands chelems titanesques où il va devoir confirmer pour rester au top? Welovetennis a mené son enquête!
Comment appréhendes-tu la période qui arrive, avec tous ces points à défendre ? On imagine que tu ressens une certaine pression…
J’essaie de laisser ça de côté, de ne pas trop me mettre la pression, justement. La saison est longue et on se fiche de savoir à quel moment on prend les points. L’essentiel, c’est de se concentrer sur l’instant présent et le match qui arrive. Il ne faut pas laisser son esprit vagabonder et se demander ce qu’il va se passer à tel moment, tel endroit ou dans telles conditions.
Quand tu regardes le top 3 actuel – Rafa, Novak, Roger –, vous vous dites que vous pouvez rivaliser ou ça vous semble impossible ?
Il y a deux choses que je me dis face à cette situation. D’un côté, ça fait plaisir de pouvoir jouer avec de tels champions : Federer et Nadal, qui ont tout gagné, et Djokovic, qui réalise une remarquable série de victoires. Mais, d’un autre côté, si le top 10 était un peu plus faible, on aurait plus de chances à la fin des Grands Chelems. Aujourd’hui, si vous regardez le palmarès, il n’y a que trois noms qui reviennent, toujours les mêmes. Mais c’est comme ça. Ca nous oblige à faire le maximum pour saisir notre chance et tenter de bousculer cette hiérarchie.
La vie de top 10 est plus difficile aujourd’hui qu’elle ne l’était pour les générations précédentes ?
Je n’ai jamais vraiment regardé comment ça se passait par le passé, à l’époque des Lendl ou des Sampras. De toute façon, les choses sont comme elles sont, point. C’est pareil pour tous les joueurs qui jouent aujourd’hui. Comparer aux générations précédentes ne sert à rien, c’est difficile d’en juger et se plaindre en disant « C’était plus facile il y a dix ans » ne change rien au problème. En revanche, j'ai une certitude : si on veut rester au top, il faut progresser chaque année. Même pour tenir une position de 5, 6 ou 7ème mondial. Il faut toujours s'améliorer, parce que le niveau de jeu augmente tous les ans. Tous les ans, mais je dirais même que le niveau général augmente tous les six mois. Une chose est sûre, c’est bon pour notre sport !
[Lire Article]
J.TSONGA: Je suis toujours à la recherche d'un entraîneur mais je ne suis pas tout seul. A l'entraînement, j'ai ce qu'il faut autour de moi. Je connais énormément de gens, dans le tennis et en dehors qui sont là pour me conseiller. J'en suis toujours au même point, je ne vais pas trouver quelqu'un du jour au lendemain. Il faut que j'essaye des choses avant de choisir ce qui me convient le mieux. [Interview - EUROSPORT]
Roger Rasheed, entraineur célèbre de notre tricolore Gael Monfils, a répondu aux questions de Sports.fr concernant l'état actuel du champion.
Accusant quelques revers depuis ces dernières semaines, ce dernier revient en grande forme sur le parquet parisien pour y disputer le tournoi de Roland Garros où il peut entrevoir, selon son entraineur, un bon résultat cette année
Roger, pouvez-vous tout d'abord nous dire comment se sent Gaël, à quelques jours du début de Roland-Garros ?
Il se sent très bien, depuis trois, quatre jours. Mardi, il a joué plus de trois heures avec Federer et Tsonga. Et c'est toujours bien d'affronter des joueurs de ce calibre. Il a bien frappé la balle et c'est l'essentiel.
Le fait d'arriver à Roland frais, sans avoir trop joué ces dernières semaines, peut-il quand même être un avantage ?
Non, je ne pense pas. C'est comme essayer de courir un marathon sans entraînement ! Et c'est toujours mieux de gagner des matches et d'accumuler de la confiance. Après, il n'a probablement pas disputé suffisamment de matches mais qu'est-ce qui est suffisant ? A chaque tournoi, on espère toujours qu'il va jouer le plus de matches possible. Mais beaucoup de joueurs arrivent aussi à Roland-Garros sans avoir enchainé les victoires. Gaël, lui, se rattrape à l'entraînement. Il est prêt. J'essaie de le pousser au maximum, même si on n'arrivera jamais à reproduire l'intensité d'un match, avec toute la pression qui va avec. En tout cas, il a un mental très fort. Là, on est chez lui, à Roland-Garros, il y a une pression différente mais il aime ça. Il joue bien à Paris, ce qui n'est pas toujours le cas quand on évolue à domicile.
La dernière fois qu'il avait atteint les demi-finales à Roland-Garros, en 2008, Gaël avait également eu une préparation tronquée avant le tournoi. Y voyez-vous un signe ?
Je pense qu'il avait aussi eu un peu de chance. En 2009, il avait fait quart de finale, mais l'an dernier il perd au deuxième tour. C'est donc dur de se dire quelle est la bonne méthode, la bonne préparation. Je pense quand même qu'il faut avoir du fuel dans le réservoir, ne serait-ce que pour le mental. Mais une fois qu'il sera dans le tournoi, il oubliera tout ce qui s'est passé ces dernières semaines.
[Lire Article]
M.SHARAPOVA: Je n'ai pas de veritables amies sur le circuit. C'est difficile d'aller dîner avec quelqu'un et, le lendemain, l'affronter dans un match. Nous jouons un sport individuel dans lequel il faut se montrer compétitif. Nous ne faisons pas partie d'une équipe. Nous trouvons réconfort auprès des membres de notre famille. Je ne m'attarde jamais dans les vestiaires, j'effectue mon job sur le site et à côté je vis ma vie sans parler tennis tous les jours.[Interview - Reuters]
