Quelques frayeurs à Londres pour le tricolore Jo Wilfried Tsonga qui est entré très doucement dans son match d'ouverture l'opposant au brésilien Thomaz Bellucci, hier à Londres.
Jo, vous nous avez fait peur ?
Ah bon ? Vous me connaissez quand même ! Bon, ce n'était pas un premier tour évident. Il est gaucher, il vient de gagner un tournoi. Je n'ai bien joué que vers la fin. Le tie-break du premier set, je n'ai pas été bon. Mais j'étais quand même un peu supérieur pendant les trois sets.
Vous n'avez perdu que trois points sur votre service au premier set. Et pourtant, c'est Bellucci qui l'a gagné…
Je ne mettais pas un retour dans le court. Je glissais beaucoup, j'étais prudent dans mes déplacements. Je ne sais pas pourquoi, mais ça glisse beaucoup plus que pendant le tournoi. Je suis quand même resté confiant. Je me disais que j'allais réussir à lui passer devant, à un moment ou un autre.
Comment était-ce, le Centre Court version Jeux olympiques ?
Différent. La musique à l'échauffement, les couleurs… Ce qui est bien, c'est qu'on n'a pas l'impression d'être à Wimbledon. On est vraiment aux Jeux olympiques. Et puis la ville semble s'être arrêtée pour ces Jeux. On entend que ça, on ne voit que ça. C'est exceptionnel.
Au deuxième tour, ce pourrait être le Canadien Milos Raonic. Un gros serveur. Il faudra mieux retourner, non ?
Oui, mais cette fois, je n'aurais pas le choix. Alors je pense être capable de le faire.
Recueilli à Londres par Guillaume Baraise via la FFT