C'est aux forceps que le n°1 tricolore a arraché sa qualification en 1/8e de finale des Jeux Olympiques de Londres face au canadien Milos Raonic dans un troisième set le plus long de l'Histoire des Jeux.

Jo, avez-vous craint que ce match n'en finisse jamais ?
Oui, ça m'a traversé l'esprit. J'ai même pensé au match Isner-Mahut. J'ai pensé au score de leur cinquième set. C'est quoi ? 70-68 ? C'est abusé ! Je me suis dit, non, ce n'est pas pour moi. A la fin, je grignotais un peu, je le sentais un peu moins bien physiquement. Mais dans un match comme ça, on n'a pas le temps de se poser beaucoup de questions. J'ai souvent eu des problèmes par le passé contre ce genre de joueur. Mais il m'a surpris, en fond de court, et mentalement aussi. Il a été costaud.
Vous avez disputé le set le plus long de l'histoire du tennis aux JO. Votre impression ?
Je ne suis pas insensible à ça, même si ce n'est pas ce que je recherche. Mais c'est bien, les records. En ce moment, c'est un peu la seule solution d'écrire son nom dans l'histoire du tennis, parce que avec Roger, Rafa et Djoko…
Comment êtes-vous physiquement ?
Dans un match de quatre heures, il y a toujours des petites douleurs ici et là, mais ça va. Je suis heureux d'avoir gagné pour mon pays. C'est bon pour l'équipe de France. C'est bon aussi d'avoir des matchs comme ça, pour le tennis aux Jeux olympiques. Demain, je vais devoir jouer simple et double. Je vais bien me relaxer ce soir, on va se faire une bonne petite soirée avec les copains de l'équipe…

Guillaume Baraise pour la FFT