Absent durant la totalité de l'année 2012, Robin Soderling se bat contre les méfaits persistants d'une mononucléose contractée en 2011. Aujourd'hui, suite aux spéculations sur la poursuite de sa carrière, le suédois a levé le voile sur son état d'esprit et ses objectifs prochains.
«Je ne veux pas que ce soit la fin de ma carrière. Je sens que j'ai encore au moins cinq ans de tennis en moi.» C'est un des commentaires les plus optimistes donnés par Robin Söderling. Une sévère mononucléose l'a mis au tapis et refuse de le lâcher. Dans un entretien à ESPN, le Suédois explique pourquoi il espère encore revenir sur le circuit ATP. A 28 ans, il est devenu papa il y a six semaines d'une petite Olivia. Il a alors pris du recul mais son métier lui manque : «Je sais que j'ai eu déjà beaucoup de chance dans ma vie, que je n'ai pas à me plaindre. Et puis cette mononucléose j'aurais pu l'attraper à 18 ou 20 ans et pas à 27. Jusque-là j'ai eu une excellente carrière.»
Sa situation actuelle a un aspect positif, à savoir son retour régulier à l'entraînement avec des séances d'une heure par jour. Mais aussi un aspect inquiétant que sont ses rechutes, comme la grippe qui l'a mis au repos forcé pour plus de deux semaines ou des soucis de thyroïde. «Ces deux derniers mois, j'ai connu mes meilleures semaines, ce qui me donne de l'espoir. Mais j'ai connu des rechutes où je me suis vraiment senti très mal. D'une manière générale je vais mieux, mais je ne suis plus aussi obsédé par l'idée de revenir demain. Je vais essayer de revenir, mais j'ai appris à vivre avec l'idée que peut-être ce ne sera pas possible.»