S.O.IW - 13/03/09


Q: Pourriez-vous nous parler de votre décision de jouer les doubles dans ce tournoi et combien de fois vous en jouez?
RN: Pas souvent. J'aime jouer en double, mais d'habitude, c'est difficile de combiner les doubles et les simples. Ici, le tournoi dure 2 semaines et on a plus de jour de repos, ce qui nous donne aussi plus de temps pour nous entrainer.
Et puis, en même temps, je joue avec un bon ami. J'aime jouer avec des amis à moi. Cette saison est longue, et plus on joue de match, plus on fait en sorte que la saison soit bonne.

Q: Au tour suivant, vous allez rencontrer les Bryans, mais il y a aussi une possibilité pour que vous jouiez Roger en double. Pouvez nous parler de l'optique de jouer Roger en double? L'avez-vous déjà fait?
RN: Oui, je l'ai déjà joué en double.

Q: Comment ca s'est passé?
RN: Nous avions gagné. Moya et moi, nous avons gagné 2 fois. Et nous avons joué ici avec Robredo il y a longtemps. Nous avons joué contre lui à Rome, en 2007 aussi, je crois.
Quoiqu'il en soit, ca va être difficile... très difficile.

Q: Maintenant que vous êtes numéro 1 mondial, beaucoup de sponsors doivent s'interesser à vous. Est ce que c'est important pour vous?
RN: Bien sûr. Si nous n'avions pas de sponsor, nous ne pourrions pas avoir de tournoi comme celui-ci. En ce qui me concerne, j'aimerais juste remercier tous les sponsors qui s'interessent à moi. C'est toujours très important.

Q: J'ai regardé votre Website, vous devez avoir 7 ou 8 sponsors maintenant. Cela vous suffit-il ou aimeriez vous devenir un Grand Nom comme David Beckham ou Tiger Woods?
RN: Je suis un joueur de tennis. Pour moi, c'est très très important. Mais, j'ai aussi besoin de temps pour m'entrainer et continuer à faire des progrès.
Je dois avoir 7 sponsors, mais quand on en a trop alors on a aussi trop de travail...

Q: Alors, ceux que vous avez maintenant vous suffisent?
RN: Et bien, on ne sait jamais! (rire)...

Q: Y'a t'il des aspects de votre jeu que vous continuer à travailler en particulier? Vous êtes numéro 1, vous avez gagné tant de tournois... y'a t'il encore des points à améliorer?
RN: Oui, Globalement. Je travaille toujours de manière complète. J'essaye toujours d'etre un peu plus agressif... c'est toujours la même chose: mieux servir, être plus agressif, plus complet... Si on maitrise le slice alors on s'offre d'autres options. Si on monte au filet, on a d'autres possibilités aussi...

Q: L'année dernière, vous nous avez dit que vous êtiez à votre place, derrière Roger Federer, en tant que numéro 2 mondial. Ensuite, vous avez gagné Wimbledon et puis l'Australie et Roger Federer nous a confié qu'il a senti clairement la tendance tourner lorsque vous l'avez battu si facilement à Roland Garros...
RN: Je ne sais pas... Ca ne s'est pas passé que sur un match. Mais, en même temps, le sentiment reste le même que je sois numéro 2 ou numéro 1. Mon objectif reste le même. Devenir numéro 1 était un but important à atteindre. Je l'ai fait. Finir l'année en tant que numéro 1 en était un autre, et je l'ai réalisé aussi. Aujourd'hui, mon objectif est de faire évoluer mon tennis.
Si je peux rester numéro 1, alors ce serait super. Mais mon but est de m'améliorer dans chaque tournement.

Q: A quel point cette finale de Roland Garros était importante pour vous, lorsque vous l'avez battu avec facilité?
RN: Pour moi, ca n'a pas d'importance que le match soit facile ou difficile. Quand on parle de tournoi du Grand Chelem, le point essentiel est de ramener le trophée à la maison. C'est mieux d'avoir le trophée de numéro 1 plutôt que celui de numéro 2.

Q: Vous avez passé un week end chargé en Davis Cup, pour ensuite fait un long voyage jusqu'ici. Comment subissez-vous le décalage horaire? Vous êtes vous réveillé très tôt?
RN: Aujourd'hui, non. Ni le jour de mon arrivé. Mais les deux jours suivants, le mardi, je me suis réveillé vraiment trop tôt, à 4h15.

Q: Qu'avez vous fait?
RN: Et bien, ca a été la même chose pour mon coach, Francis. C'était marrant parce que nous sommes herbergés dans un bungalow avec un jacuzzi extérieur. Alors, j'y suis allé avec ma serviette, et je l'ai vu là (rire). Ensuite, nous avons joué au golf une fois que le soleil était levé.

Q: Il y a 40 ans, Rod Laver effectuait le Grand Chelem... Trouvez-vous que ce soit vraiment si difficile de réaliser le Grand Chelem? Pensez-vous que quelqu'un, dans le passé, aurait pu ou du faire le Grand Chelem? Et puis, est-ce que vous pensez, vous même, pouvoir le faire?
RN: C'est très difficile. Tout est très difficile. Ce qu'a fait Rod Laver est incroyable. Mais, en même temps, c'était un peu plus facile qu'aujourd'hui, car il n'y avait que 2 surfaces différentes à l'époque. Aujourd'hui, nous en avons 3 bien que l'Open d'Australie et l'Us Open ne soient pas exactement les mêmes. Mes chances sont (tient ses 2 doigts séparés) très minces (rire). C'est pour ca que je n'y pense pas. Pour l'instant, je me concentre sur Indian Wells, c'est un tournoi important pour moi.

Q: Mais l'éventualité, pour vous, d'effectuer le Grand Chelem est possible puisque vous avez gagné sur toutes les surfaces et que vous n'avez que 22 ans...
RN: Remporter l'US Open est un but très important. J'adorerai pouvoir le faire... Mais je sais à quel point c'est difficile. Je suis heureux de mes résultats.
Bien sûr, je vais continuer à travailler, mais gagner chaque tournoi est très difficile. Et, si on parle des Grands Chelem, alors c'est encore pire... Je vais simplement continuer à essayer de bien jouer.