Q: Pour votre première participation, vous êtes le leader de votre équipe... c'est une combinaison singulière... comment vous sentez-vous avant le match?
GS: Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre, comme à chaque match de tennis. Nous avons une très bonne équipe face à nous et je m'attends à un très gros match face à Berdych, vendredi. Mais je vais donner mon maximum. Je me sens en forme, j'ai de bonnes sensations, alors j'attends avec impatience ce match.

Q: Est-ce que vous avez reçu des conseils de joueurs plus expérimentés comme Llodra ou Gasquet? Parce que la Coupe Davis n'est pas simplement que du tennis... l'ambiance est particulière... vous a t'on briefé à ce sujet?
GS: Mes coéquipiers ne s'en font pas. Bien sûr, la Coupe Davis est différente parce que c'est la seule fois de l'année où on ne joue pas uniquement pour soit, on joue pour l'équipe. C'est pourquoi les sensations sont spéciales. Mais en ce qui concerne la pression, nous sommes habitués à jouer des matchs importants où l'intensité des émotions est énorme, comme en demi-finale ou finale d'un Master ou bien à la Masters Cup. Alors, je connais ce genre d'émotions. J'espère pouvoir donner le maximum sur le court.

Q: Un petit mot sur le tennis français et votre équipe de 5. Malheureusement, l'un d'entre vous doit rester sur le banc et vous avez choisi Gael? Pourquoi ce choix?
GS: Et bien, ca prouve que le tennis Français se porte bien. Nous avons de très bons joueurs. C'est un choix très difficile pour nous en ce qui concerne Gael parce qu'il ne peut pas participer. Mais je pense que nous avons eu suffisamment de bons résultats avec Jo et spécifiquement sur ce genre de surface Indoor. On ne sait pas encore comme vont se dérouler les matchs, peut-être que, finallement, nous allons jouer tous les 5... En tous cas, ce qui est bien est d'être tous réunis autour du 1e match.

Q: Ne serait-ce pas fantastique de gagner pour lui et, ainsi, lui montrer qu'il est avec vous?
GS: Oui, nous nous soutenons les uns les autres, et nous donnerons le maximum. Quand on sait qu'un joueur veut vraiment jouer et qu'il doit rester sur le banc, alors, on se doit de donner le meilleur.... C'est une sélection...quant on se retrouve sur le court, on ne joue pas seulement pour soit ni pour lui, on joue aussi pour tout le monde. Alors on doit se donner à fond. C'est le minimum de ce qu'on attend de nous.





Q: Vous êtes dans le top des meilleurs joueurs du monde, et pourtant, vous êtes novice en la matière, comme Gilles Simon. Comment vous sentez vous?
JT: Je me sens très bien. Oui, nous sommes tous deux novices en Coupe Davis, mais nous avons très bien joué jusqu'à présent et nous somme près à rencontrer la République Tchèque.

Q: Est-ce que vous pensez que le fait d'avoir tant de bons joueurs va être un avantage face à l'autre équipe et va palier au manque d'expérience que vous pouvez avoir comparé à eux?
JT: L'expérience... nous en avons... Nous avons de l'expérience en Grand Chelem et eux ont de l'expérience en Coupe Davis, alors, les conditions vont être les mêmes, en 3 sets; Nous avons simplement à jouer bien, c'est tout.

Q: Vous vous sentez aussi frais qu'avant d'entamer un grand Chelem? Pour vous, il n'y a aucune différence?
JT: Si, il y a une petite différence. Nous allons jouer avec la pression, voilà.

Q: Un petit mot sur Gael, qui est numéro 9 mondial et qui ne joue pas. La France est trop forte pour inclure le numéro 9 mondial à l'équipe?
JT: Et bien, pour les Jeux Olympiques, un espagnol, pourtant classé 11e, n'avait pas joué. Alors, quand un pays a beaucoup de bons joueurs, tu peux être classé 7e et ne pas joué dans l'équipe.

Q: Alors la France remplacera un jour l'Espagne?
JT: Je l'espère, oui.

Q: Vous êtes le prochain Nadal?
JT: Non! (rire)