S'il n'est parvenu à s'emparer du titre Olympique, Roger Federer a tout de même battu un record: Sa raquette s'est vendue à 15.100 francs suisses (12.570 euros) lors d'une vente aux enchères caritative organisée par Swiss Olympic. Le comité national a annoncé que les recettes iront à la Fondation de l'aide sportive nationale qui soutient les projets de nombreux jeunes athlètes.
Cette raquette était utilisée par le champion à Roland Garros 2007. Ceux qui veulent tenter à nouveau leur chance peuvent désormais porter leur dévolu sur la veste du joueur, porté lors de la remise des médailles aux Jeux Olympiques. "Tant que c'est pour une bonne oeuvre," a déclaré Roger Federer en signant sa veste.
D'autres articles-phare des Jeux Olympiques seront également mis en vente, tels que la tenue olympique de Nicola Spirig (triathlon), les chaussures de Viktor Röthlin (marathon - championnats d'Europe 2010) ou encore le maillot de Nino Schurter (cyclisme cross-country). D'autres comités auront certainement la bonne idée d'imiter cette initiative à l'issue des Jeux Olympiques.
Outre les Jeux Olympiques de Londres qui ont attiré l'attention majeurs des fans de la petite balle jaune, certains tricolores se sont distingués sur le circuit secondaire avec la présence de 5 finalistes dans les tournois Futures et Challengers.
Chose rare sur le circuit, pas de titre cette semaine en simple pour les Bleus, malgré cinq finales disputées : deux en Futures et trois en ITF féminins. A chaque fois, les Français se sont inclinés face à un adversaire évoluant à domicile.
Sur le circuit Challenger, le meilleur résultat est à mettre à l’actif de Vincent Millot, quart de finaliste à Pékin (75 000$+H), où il a battu Josselin Ouanna (7/6 7/5) avant de céder au bout de trois sets serrés contre Andrey Golubev (7/6 6/7 6/4). En deux semaines et deux quarts en Chine, le Dijonnais a gagné 37 places au classement et pointe ce lundi en 228e position.
En Futures, Mathieu Rodrigues a atteint la finale de l’épreuve britannique de Wrexham (15 000$, dur), remportant ses quatre premiers matchs sans perdre un set. Malgré la défaite le dernier jour face à l’Anglais Joshua Goodall (6/3 6/3), semaine galloise très positive pour Mathieu, qui n’avait gagné que huit matchs depuis sa finale perdue à Bressuire, fin janvier.
A Chennai (10 000$, dur), Antoine Escoffier s’est offert la quatrième finale de sa carrière... toutes atteintes ces cinq derniers mois ! Mais pas plus que lors des trois premières, le jeune joueur de 20 ans n’est parvenu à soulever le trophée à l’arrivée. En Inde, il s’est incliné face au local Saketh Mynemi (6/3 6/2). Classé au-delà de la 900e place en début d’année, il pointera aux alentours du 520e rang la semaine prochaine.
En ITF, troisième finale cette année pour Myrtille Georges, à Rebecq (25 000$, terre battue), en Belgique. En forte progression depuis bientôt un an, la Normande de 21 ans, déjà lauréate à deux reprises en 10 000$ sur le circuit - dont l'épreuve du Havre cette année -, accédait là à sa première finale dans un tournoi de la catégorie 25 000$. Las, en finale, Kirsten Flipkens, ancienne N°59 WTA et grande favorite de l’épreuve, s’est aisément imposée (6/2 6/1).
Pour célébrer la médaille d'argent du champion, la Suisse avait organisé un accueil très festif en l'honneur de Roger Federer, visiblement ému de retrouver sa patrie après un mois d'absence.
Avec une semaine tennistique bien remplie au All England Club de Londres, le tennis a gagné le coeur des amateurs qui sont venus en masse soutenir leurs champions durant cette olympiade. Mais les professionnels demeurent encore sceptiques quant à la légitimité du tennis aux Jeux Olympiques....
Le tennis a-t-il sa place aux Jeux Olympiques? Un quart de siècle après son retour au programme des J.O., à Séoul, en 1988, la petite balle jaune voit encore cette question revenir sur le tapis. Depuis une semaine, à Londres, on a souvent entendu, ou lu, des débats autour de la légitimité de la présence du tennis aux Jeux. Le simple fait que la question puisse encore se poser témoigne d'une forme de constat d'échec. D'autant que, pour ceux qui la posent, la réponse, presque inscrite dans la formulation, est évidemment négative. Comment expliquer que ce sport, majeur dans de nombreux pays, peine autant à s'imposer comme une évidence dans le concert olympique?
Mettons tout de suite de côté la question du professionnalisme et de l'argent. C'est un faux débat. Les Jeux ne sont plus réservés depuis longtemps au monde amateur. On peut le regretter, ou pas, mais le tennis est loin d'être un cas unique dans ce domaine. Or il y a bien un particularisme tennistique. On ne se pose pas la question de savoir si le basket a sa place aux Jeux malgré la présence des richissimes stars de la NBA. Non, le problème du tennis est ailleurs. Ce qui cloche, c'est le prestige. Dans la quasi-totalité des sports, pour la quasi-totalité des athlètes, les Jeux incarnent le rendez-vous ultime, l'objectif suprême. Le rêve d'une carrière. D'une vie, même. Teddy Riner aurait sans doute échangé tous ses titres mondiaux pour décrocher le titre à Londres. En natation, en athlétisme, en judo, en escrime comme dans tous les sports traditionnels de l'olympisme, la force d'une médaille d'or olympique est incomparable. En termes de prestige, de satisfaction et d'accomplissement personnels. Il n'y a rien de plus fort, de plus beau, de plus puissant
ATP Grâce à sa prestation aux Jeux Olympiques, le britannique Andy Murray se rapproche progressivement de la 3e place mondiale en grapillant quelques points tandis que l'ukrainien Alexandr Dologopolv se situe désormais au 16e rang après avoir empoché le titre à Washington . Le hollandais Igor Sisljing, quant à lui, intègre le top 100 pour la première fois de sa carrière suite à sa victoire sur le circuit secondaire, au tournoi de Vancouver.
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Pour célébrer les médailles britanniques aux Jeux Olympiques de Londres, Royal Mail sortira une série limitée de timbres à l'effigie des champions nationaux. Avec l'Or en simples, Andy Murray possède déjà le sien! Royal Mail enverra, dès aujourd'hui, quelques 4700 exemplaires à destination de ses usagers tandis qu'une boîte aux lettres sera peinte en Or dans la ville natale de chaque médaillé. Dunblane, l'Or arrive !
L'ukrainien Alexandr Dolgopolov a tenu tête au vétéran Tommy Haas, hier, lors de la finale du tournoi CITI OPEN de Washington, lui infligeant sa première défaite sur le sol américain en 9 finales disputées.
Au terme de 3 sets disputés 6-7(7) 6-4 6-1, le joueur a pris les échanges à son compte après avoir accusé une entame de match fébrile. Solide à l'échange, c'est en 2h15 de jeu qu'il s'est saisi du point décisif et totalise désormais de 2 titres sur le circuit ATP.
Les soeurs williams étendent leur domination sur le circuit féminin après la médaille d'or de Serena Williams dans le tableau des simples. Hier, c'est aux côtés de sa soeur Vénus que la joueuse s'est distinguée en battant la paire tchèque Hlavackova/Hradecka au terme de 2 sets 6-4 6-4.
"Nous gagnons ce titre depuis 2000 mais c'est plus facile à dire qu'à faire!" a confié l'ainée après la victoire. "Nous venons ici en tant que favorites, c'est un poids. Nous bataillons difficilement, il nous faut jouer très bien. Nous sommes satisfaites de conserver la médaille d'or." Sur la troisième place du podium, les russes Maria Kirilenko et Nadia Petrova ont battu la paire n°1 Huber/Raymond en 3 sets accrochés.
Dans la catégorie des doubles mixtes, la biélorussie s'adjuge la médaille d'or grâce à la présence solide de la paire Mirnyi/Azarenka qui, après une entame fébrile contre la grande bretagne formée d'Andy Murray et Laura Robson s'est imposée 2-6 6-3 10-8 en 82 minutes de jeu. En bronze, la paire américaine Mike Bryan et Lisa Raymond s'est distinguée au détriment des allemands Kas/Lisicki.
Andy Murray est devenu le premier britannique depuis 1908 à s'emparer d'une médaille d'or aux Jeux Olympiques, hier, en battant le grand favori Roger Federer au terme d'un match en 3 sets 6-2 6-1 6-4.
Fort sur ses engagements, le joueur de 25 ans est resté le plus régulier à l'échange durant les 1h56 minutes de jeu le séparant de la victoire. "C'est la plus belle victoire de ma vie," a t-il confié. "Cette semaine fut incroyable, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir. Je me sentais frais sur le court aujourd'hui, sans nervosité particulière, excepté à l'entame. Le soutien du public m'a beaucoup aidé."
De son côté, le suisse Roger Federer a honoré la performance de son adversaire, capable de se ressaisir après la défaite qu'il lui avait infligé à Wimbledon, quelques mois plus tôt :" Andy est un vrai champion," a t-il confié. "Il jouait déjà très bien à Wimbledon et s'est vraiment bien remis après sa défaite. Il revient ici, sur ce même court et remporte l'Or. C'est la marque d'un grand champion." Roger Federer réalise sa meilleure performance aux Jeux Olympiques en empochant la médaille d'argent.
Le bronze revient à l'argentin Juan Martin del Potro qui a battu le tenant en titre de la médaille, Novak Djokovic, au terme de 2 sets tranchés 7-5 6-4. "Je suis le plus heureux du monde en ce moment," a t-il avoué. "C'est notre première médaille olympique dans cette catégorie. Cela représente beaucoup pour le pays. J'invite tous les argentins à célébrer avec moi cet instant historique."
S'il n'est parvenu à s'emparer du titre Olympique, Roger Federer a tout de même battu un record: Sa raquette s'est vendue à 15.100 francs suisses (12.570 euros) lors d'une vente aux enchères caritative organisée par Swiss Olympic. Le comité national a annoncé que les recettes iront à la Fondation de l'aide sportive nationale qui soutient les projets de nombreux jeunes athlètes.
Outre les Jeux Olympiques de Londres qui ont attiré l'attention majeurs des fans de la petite balle jaune, certains tricolores se sont distingués sur le circuit secondaire avec la présence de 5 finalistes dans les tournois Futures et Challengers. 
Chose rare sur le circuit, pas de titre cette semaine en simple pour les Bleus, malgré cinq finales disputées : deux en Futures et trois en ITF féminins. A chaque fois, les Français se sont inclinés face à un adversaire évoluant à domicile.
Pour célébrer 
Le tennis a-t-il sa place aux Jeux Olympiques? Un quart de siècle après son retour au programme des J.O., à Séoul, en 1988, la petite balle jaune voit encore cette question revenir sur le tapis. Depuis une semaine, à Londres, on a souvent entendu, ou lu, des débats autour de la légitimité de la présence du tennis aux Jeux. Le simple fait que la question puisse encore se poser témoigne d'une forme de constat d'échec. D'autant que, pour ceux qui la posent, la réponse, presque inscrite dans la formulation, est évidemment négative. Comment expliquer que ce sport, majeur dans de nombreux pays, peine autant à s'imposer comme une évidence dans le concert olympique?
Les circuits ATP, WTA et ITF sont disponibles en 
Pour célébrer les médailles britanniques aux Jeux Olympiques de Londres, Royal Mail sortira une série limitée de timbres à l'effigie des champions nationaux. 
L'ukrainien Alexandr Dolgopolov a tenu tête au vétéran Tommy Haas, hier, lors de la finale du tournoi CITI OPEN de Washington, lui infligeant sa première défaite sur le sol américain en 9 finales disputées.
Les soeurs williams étendent leur domination sur le circuit féminin après la 
Fort sur ses engagements, le joueur de 25 ans est resté le plus régulier à l'échange durant les 1h56 minutes de jeu le séparant de la victoire. "C'est la plus belle victoire de ma vie," a t-il confié. "Cette semaine fut incroyable, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir. Je me sentais frais sur le court aujourd'hui, sans nervosité particulière, excepté à l'entame. Le soutien du public m'a beaucoup aidé."
