Retour réussi pour Rafael Nadal qui effectue une véritable prestation en simple et double du tournoi VTR Open de Vina del Mar.
Sept mois après s'être retiré des courts pour soigner une douleur au genou, l'Espagnol atteint la finale dans les deux catégories du tournoi. "Je suis vraiment heureux de ma semaine," a t-il déclaré. "Je me sens bien sur le court alors, je ne peux demander mieux." Opposé dans le simple à Jeremy Chardy, l'ancien n°1 mondial a effectué l'écart dès le premier jeu de la partie et s'est adjugé la victoire 6-2 6-2 en 63 minutes de jeu. Dans le double, c'est aux côtés de son camarade Juan Monaco qu'il s'est illustré en battant la paire italienne Lorenzi/Starace.
De l'autre côté du tableau, Horacio Zeballos a vaincu la tête de série n°8 Carlos Berlocq 6-3 7-6(4). Pour atteindre sa première finale d'un tournoi ATP depuis 2009, l'argentin a évincé 3 têtes de série successives et enterre une année 2012 malheureuse au cours de laquelle le joueur n'est parvenu à passer le 2e tour d'aucun tournoi du circuit.
Tenant du titre, le russe Mikhail Youzhny poursuit son ascension dans le tableau du PBZ Zagreb Indoors en signant sa 7e victoire consécutive.
Opposé à Ivan Dodig, la tête de série n°3 s'est démarqué rapidement, derrière 80% de réussite sur ses premières balles en 64 minutes de jeu. "C'est un bon match pour moi, j'ai bien joué," a t-il déclaré. "J'aime vraiment ce tournoi. Même si, aujourd'hui, je jouais contre un croate, le public m'a soutenu. L'atmosphère est vraiment agréable."
Son prochain adversaire, Marin Cilic, double titré dans le tournoi, s'est offert une victoire délicate 6-3 7-6(5) en 1h37 de jeu contre le slovène Kavcic. De l'autre côté du tableau, l'ancien n°8 mondial Jurgen Melzer a enregistré sa 300e victoire sur le circuit au détriment du tchèque Lukas Rosol 6-4 6-4."Ce nombre traduit la qualité de ma carrière jusqu'à présent." a confié l'autrichien. "En débutant le tennis, je n'aurais jamais imaginé atteindre 300 victoires et être dans le top 10. C'est vraiment quelques chose." Son prochain adversaire Robin Haase s'est adjugé une victoire contrastée contre son partenaire de double Philipp Petzschner 6-4 3-6 6-0 et complète ainsi le carré final.
Pour son retour à la compétition, Rafael Nadal se hisse en 1/2 finale du tournoi VTR Open de Vina del Mar.
Confiant à l'échange, l'ancien n°1 mondial s'est défait de son adversaire Daniel Gimeno-Traver au terme de 2 sets 6-1 6-4 et 84 minutes de jeu. "Aujourd'hui, j'étais confiant," a t-il déclaré. "C'est positif. Cela me conforte dans le sentiment que je suis sur la bonne voie. Je suis heureux de gagner des matchs de simple face à de tels concurrents et d'atteindre les 1/2 finales après 7 mois sans jouer. Le public est incroyable, cela m'aide beaucoup."
Son prochain adversaire, Jeremy Chardy, s'est défait de l'italien Paolo Lorenzi en 2 sets 6-2 6-3 et derrière 89% de réussite sur ses premiers balles. De l'autre côté du tableau, l'argentin Zeballos s'est offert l'espagnol Albert Ramos au terme d'un match particulièrement délicat 6-1 5-7 7-6(6). Pour compléter le carré, il retrouvera son compatriote Carlos Berlocq qualifié sur abandon du belge Guillaume Rufin, victime de crampes abdominales.
Trois tricolores se sont qualifiés pour la 1/2 finale du tournoi Open Sud de Montpellier, hier.
Tout d'abord, le 62e mondiale Michael Llodra s'est adjugé une victoire tranchée après une première manche délicate face au tchèque Jan Hajek 7-6(3) 6-1 en 70 minutes de jeu. A 32 ans, le joueur s'est démarqué grâce à une belle offensivité avec 11 aces et 9 opportunités de breaks pour 3 converties. En finale pour la deuxième fois dans ce tournoi, il sera confronté à son camarade Benoit Paire qui continue de faire bonne impression en ce début d'année.
En effet, le jeune joueur s'est offert la tête de série n°4, Gilles Simon, au terme d'un match disputé 7-5 7-6(4) et 1h47 de jeu. Avec 5 breaks au total dans la partie, le niçois de 23 ans accède à sa seconde 1/2 finale sur le circuit ATP après avoir atteint celle du Chennai Open, le mois précèdent. De l'autre côté du tableau, l'ancien n°1 national Richard Gasquet a enregistré une victoire en 3 sets 6-1 4-6 6-1 contre son camarade Julien Benneteau et retrouvera l'unique joueur extra-national du carré, Jarkko Nieminen. "Je suis satisfait d'atteindre ce stade de la compétition," a t-il déclaré. "J'ai battu de bons joueurs tels que Gael et Julien. Je n'ai pas joué mon meilleur tennis aujourd'hui mais, demain, je sais que cela va être plus difficile encore."
Pilier de l'équipe britannique, Andy Murray a décidé, cette année, de se consacrer entièrement aux tournois d'importance en sacrifiant sa participation à la Coupe Davis.
En avril, le joueur devrait donc vouer son précieux temps à sa préparation pour le tournoi de Roland Garros où il n'a jamais réussi à passer le cap des 1/2 finales, laissant ainsi ses équipiers de Coupe Davis effectuer seuls les 1/4 de finales. "C'est une surface qui n'est pas naturelle pour moi. Il me faut beaucoup de temps de préparation," a t-il confié. "L'herbe et le dur me sont bien plus pratique contrairement à la terre battue. J'ai besoin de m'entrainer durant des heures. J'ai eu des problèmes de dos récurrents sur cette surface, les années précèdentes et il va me falloir du temps pour récupérer ensuite."
Cette préparation intensive lui suffirait-elle à faire ses preuves? "Je pense avoir des chances de gagner Roland Garros, cette année" a t-il conclu. L'an passé, Andy Murray avait été battu par l'espagnol David Ferrer en 1/4 de finale lors d'un match perturbé par la pluie. Titulaire de la médaille olympique et d'un titre en Grand Chelem depuis, il représentera un candidat sérieux face aux spécialistes de la surface.
Rafael Nadal n’est encore complètement le champion tout-terrain que l’on a connu, mais il compte bien le redevenir à court terme. "Je suis le même. J’ai toujours la même passion. (…) Si tout va bien, j’aurai évidemment d’autres objectifs dans deux mois. Ce que je vise, c’est d’être à cent pour cent pour attaquer Monte-Carlo et la tournée sur terre en Europe." Plus qu’un résultat, ce sont donc des sensations qu’il est venu chercher au Chili, pour confirmer que son état physique est au beau fixe. "Mais l’essentiel ici, c’est comment je me sens et comment réagit mon genou. Perdre ici, ce n’est pas un problème. Je dois perdre ici. Ce serait logique. Le drame serait que mon genou fasse trop mal."
S’il a repris la compétition, ce n’est pas pour jouer un second rôle dans les tournois majeurs. C’est pour briller au plus haut niveau et remporter des titres. Son obsession n’est pas pour autant son classement, mais sa capacité à redevenir compétitif le plus vite possible. "Repasser quatrième, vu tous les points que j’ai à défendre, ce sera difficile d’ici à fin mai. Après est-ce que j’en ai besoin pour gagner Roland-Garros ? Non. Je sais que je peux avoir retrouvé le niveau du Top 4 sans y être. (…) C’est vrai que je ne serai pas le favori à Paris, mais je n’ai pas besoin de l’être pour gagner."
Du haut de son cinquième rang mondial, la rivalité première du circuit de plus en plus marquée de l’empreinte Djokovic-Murray ne le gêne pas. Au contraire, cela le stimule plus encore à revenir pour chambouler cet ordre établi en son absence : "Je n’ai qu’un an de plus que Djokovic et Murray. Ce n’est peut-être pas déjà le moment de m’enterrer. Je vais essayer de m’incruster dans l’époque Djokovic-Murray."
Après plusieurs mois d'absence sur le circuit de compétition, Rafael Nadal s'est adjugé une victoire franche 6-3 6-2 face à l'argentin Federico Delbonis au tournoi VTR Open de Vina del Mar, hier.
Après quelques jeux hésitants à l'entame de la partie, l'espagnol s'est progressivement renforcé sur ses engagements pour enregistrer 10 des 11 derniers jeux de la partie et empocher sa première victoire de la saison en 87 minutes de jeu. "Je suis très satisfait de disputer un match de simple après tant de temps," a t-il confié. "J'ai besoin de plusieurs jours avant que mon jeu revienne mais, jusqu'ici, je me sens vraiment bien sur le court."
"Pour moi, la chose la plus importante est de passer le plus de temps possible sur le court. Cette victoire me permet de disputer encore des matchs supplémentaires. L'entrainement est une chose mais jouer est complétement différent. Dans un match, on ne peut tout contrôler comme on le fait à l'entrainement." De son côté, le jeune belge Guillaume Rufin a ajouté une seconde victoire sur un top 20 à son palmarès en évincant le partenaire de double de l'espagnol, Juan Monaco, au terme de 2 sets 7-6(3) 6-4 en 1h32 de jeu.
Novak Djokovic a décroché le titre de Meilleur Athlète Balkanique pour la deuxième année consécutive.
Afin d'honorer une saison 2012 largement dorée par un titre à l'Open d'Australie et une finale à Roland Garros, le joueur de 25 ans s'est adjugé, haut la main, la distinction devant deux médaillées d'or aux Jeux Olympiques. Dernière lui, la turque Asli Cakir Alptekin et la croate Sandra Perkovic.
Actuellement en Angleterre où il goûte quelques jours de repos, le joueur s'est rendu au Queen's Club où il s'est exprimé sur les affaires de dopage.
"C'est aux gouvernements et à l'ATP d'investir notre argent dans des contrôles plus stricts," a-t-il confié à la bbc."Si cela implique de puiser dans nos gains, alors, nous devons le faire." Pour un sport propre, le champion britannique souhaite aussi une transparence totale concernant l'affaire Fuentes impliquant de nombreux sportifs: "C'est essentiel de lever le voile sur les noms et les personnes impliquées dans cette affaire. Même si un faible pourcentage se dope dans une catégorie sportive alors, ce sport n'est pas sain et nous devons nous assurer que tout le monde se bat au même niveau. En ce qui me concerne, je sais ce que j'ingère, ce que je fais de mon corps. J'ai la conscience tranquille et j'en témoigne."
Dans le casier dopage, l'affaire Armstrong qui remue également la planète sportive suite à des aveux de dopage, remet en questions de nombreuses performances d'exception: "Je ne veux pas de cela dans mon sport," a t-il conclu. "Chaque semaine nous apporte un nouveau scandale et c'est terrible pour le sport. La manière la plus sûre d'éviter cela est de multiplier les contrôles, de les renforcer. Il faut soulever des fonds. Mais je pense qu'à terme, les gens prendront davantage de plaisir à regarder un sport en sachant qu'il est propre car ces affaires de scandales deviennent une réelle plaie pour tous."
Le revoilà donc. Enfin. Pour combien de temps? Pour faire quoi? Pour remonter jusqu'où? Personne n'en sait rien, pas même l'intéressé sans doute. Reprendre la compétition après huit mois d'absence est une forme de plongée dans l'inconnue. Cette inconnue-là fait plus peur qu'elle n'excite, et c'est bien légitime. Quoi qu'il en soit, revoir Rafael Nadal est une excellente nouvelle. Pour lui. Pour nous, aussi. Nadal a manqué. Nadal m'a manqué. Je me souviens de Jimmy Connors qui, après sa défaite précoce à Wimbledon en 1986, avait fait cette réponse à un journaliste qui lui demandait s'il envisageait de prendre sa retraite: "C'est quoi votre problème? Pourquoi vous voulez me voir quitter le tennis? Laissez-moi vous dire une chose: on sait ce qu'on a une fois qu'on l'a perdu. C'est ce que vous ressentez avec McEnroe maintenant. Vous lui sautez dessus sans arrêt mais maintenant qu'il n'est plus là il vous manque."
Cette année-là, McEnroe, affecté au-delà du raisonnable par sa défaite en finale de l'US Open 1985, et gagné par une forme de lassitude, avait zappé l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon. Et c'est vrai, Mac manquait. Bien sûr, personne n'est irremplaçable (les cimetières en sont remplis) et le circuit ne s'est pas arrêté pour attendre l'Espagnol. N'empêche. L'absence d'un champion de cette envergure, peu importe les raisons, nourrit un manque. On peut ne pas aimer Nadal, on peut ne pas être fan de son jeu, mais un champion de cette trempe, une personnalité aussi forte sur le court, ça ne se remplace pas. Il n'y a qu'un Nadal et en son absence, il manquait quelque chose. David Ferrer, malgré toute sa bonne volonté et sa remarquable régularité, n'a pas l'étoffe de son compatriote. Rafa de retour, le Big Four va se reconstituer. En théorie, au moins, dans un premier temps. Car la question est désormais de savoir ce qu'il sera capable de produire sur le terrain et dans quels délais. Il y a en réalité trois questions, toutes intimement liées.