Après ses déclarations dans "Le Monde" concernant le dopage dans le sport, l'ancien tennisman a tenu à clarifier ses dires, reçevant de nombreuses réactions incendiaires de la part du monde sportif. (Merci à notre lecteur Mo' pour les liens)
Quand j'écris "arrêtons l'hypocrisie. Plus personne n'est dupe. La meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage. Et tout le monde aura accès à la potion magique", il s'agissait bien entendu d'une démonstration par l'absurde (...) Entre ceux qui font semblant de ne pas comprendre, ceux qui ne savent pas lire, ceux qui n'ont pas d'humour et ceux qui sont motivés parce que, tout d'un coup, ils ont droit à la parole, on perd de vue l'objectif qui était le mien : soulever cette chape de plomb qui pèse sur le dopage
Je ne m'attendais pas du tout à une réaction d'une telle ampleur et d'une telle violence. Au contraire, je pensais que j'allais recevoir plus de soutiens. J'avais déjà eu cette expérience il y a trente ans : j'avais 20 ans, j'avais parlé de dopage et de drogue et tout le monde m'était tombé dessus. Je pensais que les mentalités avaient évolué (...) Au début, j'ai préféré rester dans ma bulle, je ne pouvais pas répondre à tout le monde
A Toni Nadal, l'oncle de Rafael, qui dira à son neveu de ne plus me dire bonjour. Mais qu'est-ce que ça peut me faire qu'il me dise bonjour ou pas ! A Marine Le Pen, qui ne m'accorde pas le droit de m'exprimer parce que j'habiterais à l'étranger pour ne pas payer d'impôts en France. Je le redis donc, j'habite dans les Yvelines, je paye mes impôts ici, et oui, j'ai habité en Suisse entre 1992 et 1994 et j'ai payé mes impôts là-bas à cette période
Bien sûr, je ne me suis jamais retrouvé dans des chambres avec des joueurs de foot en train de prendre des pilules ou de se faire piquer ! Je ne suis pas en train de pointer du doigt untel ou untel, mais un système. Ce que je sais, et que tout le monde sait, c'est le cas de ce cycliste qui a mangé une viande qui lui a permis de pédaler plus vite et qui a été blanchi par sa fédération (NLDR: Alberto Contador). Ma question est donc la suivante : tout cela ne serait-il pas orchestré ? J'ai le droit de poser la question.
via L'Equipe