"Je ne suis pas invincible, je ne vise aucunement la succession de victoires. Mes ambitions vont plus loin. Pourquoi pas un nouveau titre en Grand Chelem et être candidat pour la 1e place mondial"
Voici les propos récents de l'irrassassiable Novak Djokovic qui aligne quelques 26 victoires consécutives depuis le début de saison, dont un titre à l'Open d'Australie, deux en Masters 1000, et un à Dubaï .
Si dans le passé, sa montée en puissance fut souvent interrompue par des pépins physiques, aujourd'hui c'est une version 2011 particulièrement redoutable du talentueux Djoker qui s'affiche crânement sur les courts. Autant dire que le champion est au top du top: nouveau régime alimentaire, silhouette affûtée, meilleure resistance physique. Et, pour ajouter 'the finale touch': un mental à toutes épreuves.
Car il en faut de la volonté pour tenir le rythme éreintant du britannique Murray; les échanges musclés contre l'espagnol Nadal et les balles travaillées du maestro Federer. Tous... déchus, domptés, surclassés, matés par le nouveau patron du circuit actuel.
Pourtant, depuis l'entame sur terre battue, les cartes oscillent et la donne semble redistribuée. Rafael Nadal plante fermement le décor sous sa puissante effigie, et les glissades timides du serbe à Belgrade pourraient bien signaler les premières ratures sur un tableau trop parfait.
"C'est dur de se refaire à la terre après une année", a-t-il expliqué au terme de son premier match de la nouvelle saison. "Il faut un peu de temps".
Mais en possède-t-il? Déjà, le grand clash s'annonce: dès la semaine prochaine, Novak Djokovic retrouvera à Madrid les grands spécialistes Federer, Nadal, Ferrer qui, ayant déjà goûté aux rebonds facétieux de l'ocre rouge à Monte Carlo en l'absence du champion, affûtent leurs raquettes à l'idée d'affronter l'intrépide conquérant.
Avec un seul tournoi au compteur, peut-il rivaliser avec les ténors de la discipline? Va-t-il étendre son emprise jusqu'à la Porte d'Auteuil? Donnez votre avis !