L'équipe propose un court florilège des anecdotes de Jo Tsonga, présents à Belgrade pour soutenir ses camarades pour la finale de la Coupe Davis
Sur le banc, notre ancien n°1 national a lâché quelques infos croustillantes sur Lamonf, Richard Gasquet ou encore Gilles Simon!
Sliderman n'est pas rollerman...
Il y a tellement d'anecdotes avec Gaël que cela devient banal. Il me fait rire tous les jours. Il n'y a pas très longtemps, je vais le voir chez lui et il avait acheté des rollers. Je le vois partir avec ses rollers, il n'arrivait pas à faire dix mètres. Il revient et me demande si je sais en faire. Je lui réponds que j'en ai fait toute mon enfance. Je monte sur les rollers. Devant chez lui, il y a une petite côte avec un petit virage en bas. Je descends, je tourne. Il trouve ça génial, prend les rollers, monte tout en haut de la côte et se laisse descendre. Sauf qu'il ne savait pas tourner. Il est arrivé pleine balle avec les bras écartés en disant qu'il ne pouvait pas freiner. La pente descend dans son garage, il y avait une de ses belles voitures devant et il allait s'éclater contre la voiture. J'ai dû me mettre en opposition pour l'attraper, il ne s'est pas fait trop mal.
Ritchie, le roi du dancefloor...
On en a fait des conneries. On avait 15 ans lors des championnats du monde par équipes en République tchèque. On gagne. A la fin de la compétition, il y a une petite soirée. On est sur la piste, on danse. Richard ne dansait pas, il était au milieu de la piste sans bouger. Puis il vient me voir et me dit : Jo, elle est mignonne la petite. Je lui réponds d'aller danser avec elle ou d'aller lui parler. Finalement, il se décide à l'inviter à danser. Quand il commence à danser, il se met à côté d'elle et il commence à faire des petits sauts d'allègement comme au tennis.
Mika, gagman
JOn jouait ensemble à Rennes au Patton dans la même équipe. On déjeunait avec le président qui était à côté de lui. Il lui demande s'il veut du ketchup. Il lui donne le pot, mais il avait dévissé le bouchon et le président s'est retrouvé avec toute son assiette remplie de ketchup (rires). J'ai cerné tout de suite le personnage. Il en a fait bien d'autres.
Gilles Simon, footeux... sur ordinateur
A l'Insep, on jouait vachement au jeu Manager. Gilles revenait de chez lui, il était 21 heures, il était en manteau et on s'est installé devant l'ordinateur. Et à un moment, il avait chaud, on regarde l'heure : 4 heures du matin. On a fini de jouer à 8 heures, on a dormi une demi-heure, on est parti s'entraîner. A l'entraînement, on se disait qu'on sentait trop bien la balle et qu'on n'était pas fatigués. L'après-midi, on avait un foot, on était blancs et on a failli mourir
