Nouveau tournant dans la carrière de notre n°1 national. Récemment séparé de son entraineur Roger Rasheed, le jeune joueur doit, à présent, définir ses objectifs en vue du dernier Grand Chelem de la saison.

Après la nette victoire de l'équipe de France face à l'Allemagne en ¼ de finale de la Coupe Davis à Stuttgart (3-0), une autre nouvelle a marqué les esprits suite à ce week-end bien mené par les hommes de Guy Forget.

Gaël Monfils a en effet annoncé dans la foulée de ce week-end victorieux qu'il se séparait de Roger Rasheed, après une collaboration de près de 3 ans. Ce partenariat a été manifestement fructueux si on observe simplement des objectifs de classement : Rasheed laisse son désormais ex-protégé au sein du Top 10. C'est du bon boulot. Gaël a évoqué des tensions depuis plusieurs semaines avec le coach australien (qui pourrait rejoindre le clan d'Andy Murray, peut-être par l'intermédiaire de Darren Cahill), et a immédiatement indiqué qu'il allait continuer son chemin aux côtés de Patrick Chamagne, qu'il a qualifié de « second père ».

Cet épilogue n'est pas une surprise en soi : j'avais déjà bien observé que le travail de Chamagne dépassait le cadre strict de sa fonction officielle de préparateur physique. Pour anecdote, j'avais discuté avec ce dernier avant la rencontre qui allait opposer Gaël à Roger Federer lors du dernier Roland-Garros, et j'avais bien senti au cours de nos échanges que ses considérations étaient très axées sur les aspects techniques et tactiques de la confrontation.

Je ne sais pas à quel moment cela s'est produit concrètement, mais Rasheed et Chamagne sont devenus au fil du temps un duo d'entraîneurs. Au-delà des tensions récentes existantes entre l'australien et le N°1 français, on peut aussi imaginer que ce type de dispositif ait entraîné des divergences entre les deux coachs.

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