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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 21:07
Mardi 2 Juin
R.Soderling/N. Davydenko
6-1 6-3 6-1


Q.D'abord Nadal, aujourd'hui Davydenko. Tu surfes sur la vague de la confiance ?
R. Je n'ai pas eu un tirage facile. J'ai joué trois excellents joueurs de terre battue, mais disputer trois très bons matches. Je suis de plus en plus en confiance.

Q.Etait-ce plus facile aujourd'hui que ce à quoi tu t'attendais ?
R. Dans un quart de finale de Grand Chelem, ons'attend à un match très difficile. Aujourd'hui, ce n'était pas aussi difficile que ce à quoi je m'attendais. Au début, j'ai eu de la chance. J'ai eu deux jeux de break sur le premier set. Au lieu d'être mené 2/0, je menais 2/0. A partirde ce moment-là, j'ai très bien joué.

Q.Félicitations, Robin. Avez-vous reçu le SMS de Borg ?
R. Oui.

Q. Un coup de fils ou un SMS ?
R. Un SMS.

Q. Que vous a-t-il dit ?
R. Félicitations. Merci de n'avoir pas autorisé Nadal a cassé mon record. Je pense qu'il pourrait venir.

Q.Pensez-vous que votre jeu est passé à un autre niveau dans ce tournoi ? Avez-vous maintenant un nouveau standard de jeu à la Soderling ?

R. J'ai toujours su que je pouvais jouer unexcellent tennis quand j'étais au meilleur de ma forme.
Ce qui me fait vraiment plaisir, c'est que jejoue très bien, non seulement sur ce tournoi, mais également la semaine dernière. Cela fait beaucoup de matches que j'ai très bien joués. Peut-être ily a deux ans, je manquais de tournois.

Q.Félicitations. Je pense que je ne suis pas le seul qui pouvait croire à un tel résultat. Pouvez-vous nous dire ce qui s'est passé dans votre tête lorsque vous vous êtes rendu compte que c'était si facile ?
R. Le résultat donne l'impression que le matchétait facile. Mais, encore une fois, il est toujours difficile de gagner facilement un premier set. Cela s'est passé très vite. Après, il n'y a plus moyen de se détendre dans le match. Je savais qu'il allait commencer à jouer demieux en mieux. Il l'a d'ailleurs montré sur le premier point du deuxième set. Il a commencé à jouer beaucoup mieux. Il a fallu que je me dise : "Neperd pas ta concentration, reste au meilleur niveau."

Q. Mes collègues vous ont déjà posé une question similaire. Sur 100 % de votre niveaude jeu, ici à Roland Garros, à quel niveau êtes-vous ?
R. Au niveau de mon jeu ? C'est difficile à dire, parce que j'ai joué contre de très, très bons adversaires. On se sent toujours plus satisfait parce que, quand on joue contre des joueurs comme cela,ils vous font jouer à votre meilleur niveau. Nadal et Davydenko vous font jouer très, très vite. Je pense avoir bien joué. Eux jouaient extrêmement bien.

Q.Félicitations. Saviez-vous que FEDERER avait dit qu'il pensait que Davydenko pouvait remporter le tournoi ? Vous avez battu Nadal pour commencer, puis Davydenko.
R. Il a raison. Tous les joueurs quiatteignent les quarts de finale sont potentiellement des vainqueurs du tournoi.Tous sont d'excellents joueurs. Je suis d'accord avec lui.

Q. Vous avez un sponsor italien. C'est le seul moyen pour les Italiens de faire bonne figure dans ce tournoi ! Pensez-vous qu'ils vont vous renouveler votre contrat ?
R. J'avais signé mon contrat pour cette année uniquement. J'espère que, avec mes résultats de cette semaine, ils vont être contents de moi.

Q.Avez-vous négocié de doubler votre prime si vous atteigniez les demi-finales ?

R. Je n'y avais pas pensé. Peut-être va-t-il falloir que je relise les clauses de mon contrat pour m'en assurer !

Q. La réaction la plus intéressante que vous ayez eue après votre victoire sur Nadal…S'est-il passé quelque chose d'intéressant dont on n'ait pas entendu parler ?
R. Bien sûr, il y a eu Borg. C'était énorme pour moi de recevoir un SMS de sa part. C'est un des meilleurs joueurs de tous les temps. J'ai eu beaucoup de textos et d'appels téléphoniques, des textos de gens dont je ne sais pas comment ils ont réussi à avoir mon numéro de téléphone. J'ai reçu des textos de gens que je ne connaissais pas.

Q.Après tout cela, cela n'a pas été dur de rester concentré ?
R. Non, j'y suis parvenu assez bien. Comme je vous le disais, après le match contre Nadal, c'était un très beau match, le plus beau match de ma vie, je savais qu'il fallait me reconcentrer sur le prochain match. Aujourd'hui, je ressens la même chose. Je ne veux pas exploser de joie parce que j'ai un autre match à venir.

Q. Vous intéressez-vous au hockey sur glace ? Vous avez déjà joué ?
R. Oui, j'en ai fait un peu lorsque j'étaisenfant.

Q.Avez-vous senti qu'il y avait plus de buzz autour de vous depuis dimanche,votre nom à la télévision, à la radio ? Les gens vous reconnaissent.
R. Pour être honnête, je n'ai pas regardé la télévision,j'ai à peine jeté un coup d'œil aux journaux. En revanche, mon téléphone abeaucoup sonné. J'espère que cela va susciter de nouveau de l'intérêt pour le tennis en Suède, que cela va aider ce sport en Suède.

Q.Robin, je travaille pour un journal argentin. Que pensez-vous de Del Potro ? L'avez-vous joué ? Pensez-vous qu'il peut atteindre la finale ici ?
R. Oui, bien entendu. Tout le monde a sa chance d'atteindre la finale. Del Potro est un excellent joueur. C'est ce que je disais plus tôt, il est trèsrégulier. Il ne joue jamais de mauvais match. Il est toujours à un très haut niveau. Il a évidemment toutes ses chances d'atteindre la finale.

Q. Robin, vous êtes le seul Suédois au tableau, que ce soit masculin ou féminin,comment expliquez-vous la faiblesse du tennis suédois à l'heure actuelle ?
R. Je ne suis sans doute pas la meilleure personne à qui poser cette question. Nous avions une très belle tradition, pourun pays de 9 millions d'habitants, nous avons eu tellement de joueurs fantastiques… Une année, nous avions 19 ou 20 joueurs dans le tableau final, ici, ce qui est incroyable pour un petit pays comme le nôtre. Il y a des cycles. Il y a des hauts et des bas pour chaque pays. Je sais qu'il y a beaucoup de juniors excellents qui sont en train d'arriver. D'ici à 4 ou5 ans, je ne serai plus le seul au tableau final.

Q.C'est votre première demi-finale d'un Grand Chelem. Pensiez-vous que cela pouvait vous arriver ici, à Paris, sur une autre surface ?
R. Si vous m'aviez posé la question il y a 4 ans, je vous aurais répondu que je n'aurais jamais pu imaginer atteindrela demi-finale ici. Je me suis amélioré sur terre. Il n'y a pas de surface que je n'aime pas. Ma meilleure surface est l'indoor. Mais la terre battue est la deuxième surface préférée.

Q.Robin, pouvez-vous nous parler de votre prochain adversaire ? Ils sont à égalité maintenant. Vous avez joué Murray et Gonzalez. Que connaissez-vous d'eux ?

R. Une fois encore, ce sont tous les deux d'excellents joueurs. Gonzalez est un excellent joueur sur terre battue. Si vous regardez ses résultats sur terre battue au cours des trois dernières années, il n'a pas lâché beaucoup de matches.
Quant à Murray, sa carrière n'est pas très longue mais exceptionnelle. Ce match sera difficile, quel que soit mon adversaire.
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