16 avril 2009
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11:39
MC.15/04/09
R. Federer / A.Seppi
6-4 6-4
Q: 3 balles de matchs... C'était une sorte de mise en jambe pour vous? Un match dont vous aviez besoin pour prendre de la confiance?
RF: Non, en fait. Simplement, ce match était un bon match de 1e tour. Je savais qu'il y allait avoir beaucoup d'échanges avec Seppi. Il adore cela. Il est très régulier des deux côtés. Dans un bon jour, il peut être très dangereux. Je l'ai déjà joué 2 fois dans l'année, alors ca m'a aidé dans le match, je savais à quoi m'attendre.
J'ai trouvé que j'avais bien joué. J'aurais pu rendre les choses un peu plus facile dans le 2e set, peut-être. J'ai eu quelques opportunités. Mais il s'est accroché et je n'ai pas joué mon meilleur tennis. Mais, quoiqu'il en soit, je suis heureux d'avoir pu m'en sortir si bien.
Q: Quelle est la chose la plus difficile, pour vous, en ce qui concerne les ajustements à la terre battue?
RF: Et bien, je suppose que ce doit être des choses comme les faux rebonds. Cela doit faire 9 mois que nous jouons sur dur. Tu n'as jamais de faux rebond. Alors, tout à coup, tu te fais un peu de soucis lorsque tu frappes des mi-volées parce que tu sais que cela peut se finir par un boisé ou des choses comme ca. Tu dois simplement trouver suffisamment de confiance dans tes matchs et puis t'entrainer beaucoup. Comme nous n'avons pas beaucoup d'entrainement pour l'instant, on est peut-être un peu plus hésitant.
Et puis, le slide également... savoir quand glisser et jusqu'à quel point.
Parfois, tu glisses alors que tu n'as pas besoin de le faire. Ce genre de décision revient naturellement lorsque tu passes beaucoup de temps sur cette surface.
Q: Quand a été votre premier contact avec la terre battue?
RF: Il y a 9 jours
Q: Et, savez-vous combien d'heures vous avez passé sur terre battue avant ce match?
RF: Oui, peut-être 10 heures ou presque.
Q: Est-ce que vous aimez jouer sur terre battue? Vous y voyez une sorte de challenge?
RF: Ca me semble naturel parce que j'ai beaucoup joué sur terre étant enfant. Même en hiver, je jouais sur des courts intérieurs en terre battue, sous une bulle, à Bâle. J'ai joué comme cela jusqu'à mes 14 ans, uniquement sur terre. Ensuite, j'ai intégré le centre national de tennis où il y avait des courts en dur ce qui m'a appris à améliorer mon jeu en indoor et mon habilité sur dur.
Mais, la terre battue a été ma toute première surface. J'ai grandi la dessus. Alors, le slide me revient naturellement dès les 5 premières minutes, ensuite, c'est simplement une question de timing qu'il faut régler sur chaque slide. Ce genre de chose revient avec le temps.
Mais j'aime ce challenge... la manière dont les échanges sont parfois menés. Bien sûr, dans un match comme celui là ou au début de la saison sur terre battue, j'ai l'impression qu'il y a eu beaucoup d'erreurs que ce soit dans les rallies ou à la fin des points. C'est parfois décevant parce que tu construits bien ton point et tu finis par sortir une balle de peu... ce n'est pas un coup gagnant, c'est une faute directe. Sur dur ou sur herbe, tu parviens à ajuster tes coups un peu mieux alors que là, tu peux simplement attendre une erreur de la part de ton adversaire si tu le fais bouger suffisamment.
Q: Vous avez mentionné les faux rebonds. C'est la raison pour laquelle vous vous retenez lorsque vous jouez vos 1e matchs sur terre battue?
RF: Non, pas vraiment. Tu dois juste être méfiant. J'ai l'impression parfois que, quand tu cherches à entrer dans l'échange pour trouver le rythme, soudain tu réalise que tu donnes aussi du rythme à ton adversaire. Alors c'est un choix difficile de savoir la manière dont jouer. Etre offensif est un bon choix parce que tu peux écourter les échanges et gagner du temps sur ton adversaire en lui ôtant le rythme. C'est toujours compliqué de vraiment savoir comment jouer. Tu dois apprendre à lire la situation. J'ai eu l'impression d'avoir un peu de tout cela aujourd'hui: Je trouve que j'ai bien joué offensif à certains moments et j'ai su aussi rester régulier. Mais j'ai eu ma dose de travail défensif aujourd'hui, alors peut-être que demain, je vais changer cela.
Q: Vous avez joué quelques fois contre Seppi. Vous avez trouvé quelques changements dans son jeu? Ou est-ce qu'il joue de la même manière à chaque fois?
RF: Comme je l'ai dit, il aime les rallies de fond de court, et être agressif. Il peut même être plus agressif que cela. Mais, pour moi, il m'a semblé qu'il n'en avait pas décidé ainsi.
Je trouve qu'il n'a pas bien servi aujourd'hui. Parce que, je l'ai joué en Australie, il y a deux ans, je crois... et j'ai trouvé qu'il avait bien mieux servi, ce qui l'a aidé à tenir le set et être dangereux, parce que c'est un très bon retourneur.
J'aime son style. Il tient très facilement sur son revers et son coup droit. Il n'y a pas de gros mouvements du haut du corps, ce qui lui permet facilement de renvoyer des balles difficiles. Alors, oui, j'aime son style.
Q: Vous avez hâte de jouer Stan? 2e fois dans l'année...
RF: Oui... mais le XO ne compte pas pour moi. Bien sûr, j'aime le jouer. Je suis heureux qu'il ai pu franchir une étape l'année dernière en entrant dans le top 10. Il a toujours eu un jeu en évolution. Il est ce genre de mec qui fait un pas en arrière et deux en avant. C'est sympa de le voir jouer avec plus de constance.
C'est notre premier match sur terre battue. Je suis curieux de savoir comment cela va se dérouler.
Q: De plus en plus de joueurs ont recours à des psychologues sportifs. Que pensez-vous de l'idée d'en prendre un?
RF: J'en ai eu un en 97/98... ca a duré 1 an et demi. C'était question de gérer ma colère, vous savez...(sourit), et c'est tout.
J'ai très rapidement réalisé que ca ne dépendait que de moi et non à quelqu'un d'autre de me dire comment me conduire, parce que mes parents étaient là pour me le dire, et mes amis aussi.
Les autres joueurs me demandaient: "qu'est ce qui ne va pas?" Il n'en tenait qu'à moi de décider si je voulais franchir le pas et me dire :" essayons d'exploiter la version calme de Roger Federer". C'était plutôt marrant.
Mais, autrement, je n'ai jamais considéré en prendre un. Honnêtement, je ne sais pas si beaucoup en utilise et si c'est bénéfique.
Q: Pensez-vous qu'ils apportent un petit plus aux joueurs?
RF: Je n'en sais rien. Peut-être que dans des sports différents, c'est bénéfique, oui. Mais le tennis est un sport unique, en ce sens que nous avons à prendre des décisions dans un laps de temps très court. Il n'y a pas de temps à perdre. Il n'y a pas vraiment de secret pour gagner un match de tennis. Tu peux ne pas dormir de la nuit et continuer à jouer très bien; tu peux te préparer autant que tu veux et jouer le pire match de ta vie. Alors, il n'y a pas vraiment de réelle préparation pour trouver ton meilleur tennir.
Les prises de décisions sont si rapides et la confiance est un facteur important que t'apporte la victoire, alors que la défaite t'apporte l'inverse.
Je crois que le tennis n'est pas vraiment le bon exemple pour ce genre de choses.
R. Federer / A.Seppi
6-4 6-4
Q: 3 balles de matchs... C'était une sorte de mise en jambe pour vous? Un match dont vous aviez besoin pour prendre de la confiance?
RF: Non, en fait. Simplement, ce match était un bon match de 1e tour. Je savais qu'il y allait avoir beaucoup d'échanges avec Seppi. Il adore cela. Il est très régulier des deux côtés. Dans un bon jour, il peut être très dangereux. Je l'ai déjà joué 2 fois dans l'année, alors ca m'a aidé dans le match, je savais à quoi m'attendre.
J'ai trouvé que j'avais bien joué. J'aurais pu rendre les choses un peu plus facile dans le 2e set, peut-être. J'ai eu quelques opportunités. Mais il s'est accroché et je n'ai pas joué mon meilleur tennis. Mais, quoiqu'il en soit, je suis heureux d'avoir pu m'en sortir si bien.
Q: Quelle est la chose la plus difficile, pour vous, en ce qui concerne les ajustements à la terre battue?
RF: Et bien, je suppose que ce doit être des choses comme les faux rebonds. Cela doit faire 9 mois que nous jouons sur dur. Tu n'as jamais de faux rebond. Alors, tout à coup, tu te fais un peu de soucis lorsque tu frappes des mi-volées parce que tu sais que cela peut se finir par un boisé ou des choses comme ca. Tu dois simplement trouver suffisamment de confiance dans tes matchs et puis t'entrainer beaucoup. Comme nous n'avons pas beaucoup d'entrainement pour l'instant, on est peut-être un peu plus hésitant.
Et puis, le slide également... savoir quand glisser et jusqu'à quel point.
Parfois, tu glisses alors que tu n'as pas besoin de le faire. Ce genre de décision revient naturellement lorsque tu passes beaucoup de temps sur cette surface.
Q: Quand a été votre premier contact avec la terre battue?
RF: Il y a 9 jours
Q: Et, savez-vous combien d'heures vous avez passé sur terre battue avant ce match?
RF: Oui, peut-être 10 heures ou presque.
Q: Est-ce que vous aimez jouer sur terre battue? Vous y voyez une sorte de challenge?
RF: Ca me semble naturel parce que j'ai beaucoup joué sur terre étant enfant. Même en hiver, je jouais sur des courts intérieurs en terre battue, sous une bulle, à Bâle. J'ai joué comme cela jusqu'à mes 14 ans, uniquement sur terre. Ensuite, j'ai intégré le centre national de tennis où il y avait des courts en dur ce qui m'a appris à améliorer mon jeu en indoor et mon habilité sur dur.
Mais, la terre battue a été ma toute première surface. J'ai grandi la dessus. Alors, le slide me revient naturellement dès les 5 premières minutes, ensuite, c'est simplement une question de timing qu'il faut régler sur chaque slide. Ce genre de chose revient avec le temps.
Mais j'aime ce challenge... la manière dont les échanges sont parfois menés. Bien sûr, dans un match comme celui là ou au début de la saison sur terre battue, j'ai l'impression qu'il y a eu beaucoup d'erreurs que ce soit dans les rallies ou à la fin des points. C'est parfois décevant parce que tu construits bien ton point et tu finis par sortir une balle de peu... ce n'est pas un coup gagnant, c'est une faute directe. Sur dur ou sur herbe, tu parviens à ajuster tes coups un peu mieux alors que là, tu peux simplement attendre une erreur de la part de ton adversaire si tu le fais bouger suffisamment.
Q: Vous avez mentionné les faux rebonds. C'est la raison pour laquelle vous vous retenez lorsque vous jouez vos 1e matchs sur terre battue?
RF: Non, pas vraiment. Tu dois juste être méfiant. J'ai l'impression parfois que, quand tu cherches à entrer dans l'échange pour trouver le rythme, soudain tu réalise que tu donnes aussi du rythme à ton adversaire. Alors c'est un choix difficile de savoir la manière dont jouer. Etre offensif est un bon choix parce que tu peux écourter les échanges et gagner du temps sur ton adversaire en lui ôtant le rythme. C'est toujours compliqué de vraiment savoir comment jouer. Tu dois apprendre à lire la situation. J'ai eu l'impression d'avoir un peu de tout cela aujourd'hui: Je trouve que j'ai bien joué offensif à certains moments et j'ai su aussi rester régulier. Mais j'ai eu ma dose de travail défensif aujourd'hui, alors peut-être que demain, je vais changer cela.
Q: Vous avez joué quelques fois contre Seppi. Vous avez trouvé quelques changements dans son jeu? Ou est-ce qu'il joue de la même manière à chaque fois?
RF: Comme je l'ai dit, il aime les rallies de fond de court, et être agressif. Il peut même être plus agressif que cela. Mais, pour moi, il m'a semblé qu'il n'en avait pas décidé ainsi.
Je trouve qu'il n'a pas bien servi aujourd'hui. Parce que, je l'ai joué en Australie, il y a deux ans, je crois... et j'ai trouvé qu'il avait bien mieux servi, ce qui l'a aidé à tenir le set et être dangereux, parce que c'est un très bon retourneur.
J'aime son style. Il tient très facilement sur son revers et son coup droit. Il n'y a pas de gros mouvements du haut du corps, ce qui lui permet facilement de renvoyer des balles difficiles. Alors, oui, j'aime son style.
Q: Vous avez hâte de jouer Stan? 2e fois dans l'année...
RF: Oui... mais le XO ne compte pas pour moi. Bien sûr, j'aime le jouer. Je suis heureux qu'il ai pu franchir une étape l'année dernière en entrant dans le top 10. Il a toujours eu un jeu en évolution. Il est ce genre de mec qui fait un pas en arrière et deux en avant. C'est sympa de le voir jouer avec plus de constance.
C'est notre premier match sur terre battue. Je suis curieux de savoir comment cela va se dérouler.
Q: De plus en plus de joueurs ont recours à des psychologues sportifs. Que pensez-vous de l'idée d'en prendre un?
RF: J'en ai eu un en 97/98... ca a duré 1 an et demi. C'était question de gérer ma colère, vous savez...(sourit), et c'est tout.
J'ai très rapidement réalisé que ca ne dépendait que de moi et non à quelqu'un d'autre de me dire comment me conduire, parce que mes parents étaient là pour me le dire, et mes amis aussi.
Les autres joueurs me demandaient: "qu'est ce qui ne va pas?" Il n'en tenait qu'à moi de décider si je voulais franchir le pas et me dire :" essayons d'exploiter la version calme de Roger Federer". C'était plutôt marrant.
Mais, autrement, je n'ai jamais considéré en prendre un. Honnêtement, je ne sais pas si beaucoup en utilise et si c'est bénéfique.
Q: Pensez-vous qu'ils apportent un petit plus aux joueurs?
RF: Je n'en sais rien. Peut-être que dans des sports différents, c'est bénéfique, oui. Mais le tennis est un sport unique, en ce sens que nous avons à prendre des décisions dans un laps de temps très court. Il n'y a pas de temps à perdre. Il n'y a pas vraiment de secret pour gagner un match de tennis. Tu peux ne pas dormir de la nuit et continuer à jouer très bien; tu peux te préparer autant que tu veux et jouer le pire match de ta vie. Alors, il n'y a pas vraiment de réelle préparation pour trouver ton meilleur tennir.
Les prises de décisions sont si rapides et la confiance est un facteur important que t'apporte la victoire, alors que la défaite t'apporte l'inverse.
Je crois que le tennis n'est pas vraiment le bon exemple pour ce genre de choses.