6 février 2009
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Le tenant du titre 2008, Andy Roddick, remettera sa courronne en jeu lors du tournoi SAP Open durant lequel il avait brillé, l'année dernière face à Radek Stepanek en finale.
A l'occasion de sa 6e participation consécutive au tournoi, l'Américain a répondu aux questions de quelques journalistes:
Q: Premièrement, vous avez gagné ici en 2004, 2005 et 2008. Je me souviens particulièrement du match de finale contre Mardy Fish. Y'a t'il un match particulier qui vous ait resté à l'esprit?
AR: Toutes les finales ont été bien... Je crois que, à partir du moment où tu gagnes un tournoi, tu le ressens bien. Mais je pense que les souvenirs que j'ai ici s'en tiennent à quelques premiers tours.
Ca a toujours été un concours de circonstances et, parfois, je n'étais pas toujours en forme. Alors je me souviens avoir bataillé dur en 3 sets lors du 1e ou 2e tour seulement.
Ce sont des matchs qu'il faut passer, et je crois qu'avoir réussi à passer ces tests à San Jose m'ont permis de gagner ici.
Q: A Memphis, vous avez gagné en 2002 et vous avez joué un bon match face à Blake. Peut-être pourriez-vous nous parler de cette semaine à Memphis.
AR: Hé ben, ca fait bizarre de se dire que ca va faire ma 9e et 10e participation à ces tournois. A chaque fois, j'aime revenir à Memphis. J'ai eu un peu de malchance... mais, heureusement, je me sens bien maintenant. J'ai eu un peu peur d'être malade ou blessé ou autre chose... Alors, je veux simplement être en bonne santé durant cette semaine.
Q: On a beaucoup parlé des 15 pounds que vous avez perdu pendant la saison intermédiaire. Qu'avez vous fait pour perdre du poids et, est-ce que ca vous a beaucoup aidé en Australie?
AR: Rien de très révolutionnaire. Juste un peu de discipline au fur et à mesure du régime alimentaire. Vous savez, avoir 6 semaines durant lesquels vous pouvez vous discipliner et avoir des programmes d'entrainement, et des menus spéciaux sur une certaine période de temps, ca aide, définitivement.
Je ne pense pas que nous aillons fait quoique ce soit d'hallucinant ni d'innovant. Ca a surtout été beaucoup de travail à la suite sur les courts et beaucoup de discipline au niveau alimentaire. Et, en fait, nous avons changé un peu mon programme et organisé un planning adaptable à chaque jour et chaque semaine....
Q: Vous pensez que c'était necessaire de vous remodeler? Juste pour bien commencer l'année et revenir au top? Qu'est ce qui vous a amené à faire cela?
AR: Mon coach m'a demandé de le faire
Q: Ca aide, c'est certain
AR: C'est simplement ce dont j'avais besoin. J'attendais vraiment cela. Physiquement, ca n'était pas cela à la fin de l'année. J'ai réalisé que, lorsque je me suis blessé, je poussais trop et j'étais probablement trop lourd. Je voulais simplement retrouver ma forme physique de nouveau.
Q: Qu'est ce qui vous a poussé a changer de coach l'année dernière?
AR: Je n'ai pas vraiment changé. Je n'avais simplement pas de coach pour l'Open. Si vous regardez bien, partiquement tous les joueurs, excepté Rafa et Blake, ont déjà changés de coach.
Après l'Open, j'ai du prendre des décisions rapides. Je voulais simplement savoir qui était disponible en fin d'année. Larry et tous les records auquel il a contribué veulent tout dire. Il est la première personne a qui j'ai pensé. Je peux me considérer chanceux qu'il ait pensé que ca pouvait coller avec moi.
Q: Qu'est ce qui vous a fait pensé qu'il pouvait convenir? Qu'est ce qu'il vous apporte?
AR: La chose qui m'a le plus impressionné a été le nombre de joueurs avec lesquels il a travaillé, car beaucoup d'entre eux avaient des personnalités très forte et il a été capable d'avoir de bonnes relations avec chacun d'eux.
Après, il a travaillé avec des types de joueurs très variés. En général, les coachs s'en tiennent toujours au même type de joueur, au même style de jeu. Lui, il a coaché des gauchers, des droitiers, des joueurs de fond de courts, des attaquants... Alors, ca m'a plutôt plu qu'il ne s'en tienne pas qu'à un style de joueur. Il est capable d'adapter sa vision des choses pour bien visualiser le jeu.
Q: Depuis le peu de temps que vous vous entraîner avec lui, qu'est ce qui vous plait dans votre relation et votre jeu?
AR: Et bien, tout va. Il a vraiment une energie très positive. Nous avons beaucoup de point commun en ce qui concerne la manière de travailler. Nous ne passons pas notre temps assis, a discuter et à attendre que les choses se passent. Nous essayons de faire en sorte que les choses se passent. Jusqu'à présent, notre binome fonctionne très bien.
Q: Après une défaite, et plus particulièrement, une défaite majeur dans votre cas, à l'Australian Open, est-ce que c'est préferable de revenir directement sur les courts, ou bien de passer un peu de temps hors des court pour retrouver son mental?
AR: Vous savez, chaque match est unique. Je ne pense pas qu'on puisse généraliser à dire que chaque défaite en grand chelem est la même. Quand j'ai quitté l'Australie, j'étais bien. J'ai joué de très bons tournois à Doha et j'ai aussi bien joué en Australie.
Roger a vraiment très bien joué contre moi. Il y a bien plus de choses positives que négatives qui se dégagent de ce tournoi. Alors, j'ai hâte d'y retourner.
Q: Quand vous dites "des choses positives", cela concerne simplement votre jeu ou y a t'il quelque chose de plus spécifique?
AR: Y'a beaucoup de choses... Cela faisait deux ans que je n'avais pas été en demi-finale d'un grand chelem. Physiquement, je me sentais bien. J'étais en forme. J'ai été capable de rester consistant durant les 3 semaines de tournois, et c'est un signe positif pour le reste de l'année.
Q: Quels sont vos potes sur le circuit? Avec qui vous trainez et avec qui allez vous voir des matchs?
AR: La plupart de mes amis sont mes coéquipiers de Coupe Davis, James, Mardy Fish et les Bryans. On se retrouve souvent ensemble dans les vestiaires. D'habitude, tous les américains sont regroupés dans un coin.
Etre sur le circuit, c'est comme être de nouveau au lycée. Il y a des petits groupes qui se forment, et très normalement, on traine plus souvent avec ceux qui parlent le même language que nous.
Mais, de toute évidence, Baby Reynolds et Isner et Delic... nous nous encourageons tous les uns les autres...
Q: Je ne vais pas vous demander de citer des noms, mais, y'a t'il quelqu'un que personne n'aime actuellement? Un mec qui est un vrai gignol, personne ne lui parle...
AR: Et bien... vous savez, je ne sais pas si ce serait très juste pour moi de répondre à cette question, parce qu'en fait, je ne connais pas tout le monde...