27 janvier 2009
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12:30

extrait
Q: Pouvez-vous nous dire ce qui s'est passé?
ND: Bien sur. J'ai eu des crampes et des douleurs dans tout le corps. Je pense que les gens ont pu voir que j'avais du mal à me déplacer. Je n'ai pas pu servir de la même manière que dans le 1e set.
Durant le 3e set, j'ai commencé à baisser de 20, 30 km/h sur mon 1e serivce. De toute évidence, ca devenait plus facile pour lui de le retourner.
Il a vu que les longs rallies de fond de court m'embêtaient au bout d'un certain temps, alors il en a beaucoup usé. C'est vraiment une manière déplorable de quitter l'Australian Open 2009. J'ai essayé de faire de mon mieux, mais, parfois, on ne peut pas se battre contre son propre corps.
Q: Est-ce que vous avez pensé que vous pouviez avoir à affronter beaucoup de critiques suite à cet abandon?
ND: Je n'y ai pas pensé. Ca fait parti du sport. J'ai abandonné dans le passé, mais toujours pour une raison valable. Je ne comprends pas pourquoi les gens l'interpretent mal.
Je n'abandonne que lorsque je ne peux plus continuer. C'est la seule raison.
Q: Vous avez fini votre match précédent très tardivement. Aujourd'hui vous avez joué sous la chaleur. Qu'avez-vous pensé du planning?
ND: J'ai terminé mon match vers 2h, 2h30 ou même 3 heure du matin, il y a deux nuits de cela. Je suis allé me couché vers 5 heures du matin. Je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en remettre. Les conditions ont été très difficiles.
Aujourd'hui, c'était limite. Cela m'a affecté plus que lui, comme vous pouvez le voir. Mais c'est comme ca, j'ai du faire avec. Ca a été malheureux pour moi. J'ai demandé à jouer de nuit, mais ma requête n'a pas été entendue.
Q: Est-ce le moment le plus décevant de votre carrière?
ND: Non, pas du tout. Je pense que beaucoup de gens s'attendaient à ce que je fasse bien à cause de mon titre en 2008. C'est simplement une manière décevante de quitter le tournoi.
Mais il faut savoir en tirer le meilleur et rester positif. C'est ce que j'essaye de faire. Il me reste une longue saison devant moi.
Q: Est-ce difficile de défendre son titre, maintenant que vous vous y êtes essayé?
ND: Oui, ca l'est. Cela dépend de la manière dont vous voyez la chose. J'ai essayé de ne pas penser à la pression qu'on doit endosser lorsqu'on a un tel rôle. J'ai vraiment pris cela comme un challenge. Je trouve que j'ai joué un bon tennis.
Comme je l'ai dis, les conditions étaient contre moi. Je pense que, si j'avais eu un peu plus de repos... J'ai déclaré lors de la conférence de presse précédente que je pensais pouvoir récupérer rapidement. Apparemment, je n'ai pas eu assez de temps.
Q: Vous avez eu le temps de vous entraîner hier?
ND: Non, je n'ai pas eu le temps, vu que je suis allé me coucher à 6 heure du matin. J'ai fais quelques exercices en dehors du court, mais pas sur le court. Je voulais garder de l'energie pour mon match.
Q: Pouvez vous nous parler d'Andy, de sa forme et de la manière dont il bouge sur le court. L'avez vous trouvé différent du joueur auquel vous étiez habitué?
ND: Et bien, il est plus aggressif sur les retours. Il s'est amélioré. Je pense que son new coach l'a beaucoup influencé la dessus. Il a très bien joue durant tout le tournoi. Il mérite d'être le vainqueur aujourd'hui.

Q: Qu'est ce qui a bien fonctionné pour vous aujourd'hui?
AR: Je suis satisfait de tout, dans l'ensemble. Mes retours étaient un peu trop court dans le 1e set et j'y ai remédié. Il a joué un très bon 1e set. J'ai terminé le set en pensant que je n'avais pas mal fait les choses.
Q: Avez vous senti que vous étiez toujours en place sur vos balles, grâce à ce petit ajustement du dernier instant, et, de ce fait être capable de répondre à vos adversaires?
AR: Oui, j'ai remarqué cela sur la 1e balle. Lorsqu'ils frappent un retour, je suis capable de stabiliser la balle ou, du moins, à la neutraliser. La balle ne me fait plus mal, ce qui aide.
Quand je me mets bien dedans, je suis capable de me déplacer un tout petit peu mieux, et ca c'est vraiment bien.
Q: Qu'en est-t'il de l'impact Larry Stefanki. De toute évidence il y a un grand changement!
AR: Oui, avoir une meilleure condition physique était son objectif. Il m'a motivé. Je pense que nous avons une manière similaire de penser. Nous aimons travailler et nous avons de nombreux interêts communs.Vous pouvez en juger par ce que nous avons fait jusqu'à présent. C'est du bon travail.
Q: Quand avez-vous remarqué que Novak Djokovic commencait à peiner?
AR: Je n'ai pas remarqué. Je jouais de mon côté du terrain, jusqu'à ce que l'arbitre me dise qu'il avait appelé quelqu'un pour l'examiner.
Q: Que pensez vous de la règle qui autorise l'adversaire à avoir un massage lorsqu'il se sent à côté de son match ou bien de retarder le match?
AR: Je ne l'approuve pas parce que... attendez, laissez moi formuler pour qu'on ne puisse pas mal interpréter ce que je vais dire. Aujourd'hui, tout ce qu'a fait Novak a été bien fait, dans les règles. C'est simplement mon opinion sur cette règle.
Je ne pense pas qu'on devrait pouvoir... Si tu veux prendre quelque chose durant les changements de côté pour des crampes, je pense que c'est ok. En fait, un des médecins est venu me parler après le match et m'a exposé son point de vue... on devrait la soumettre à une assemblée. Le fait de prendre une longue pause pour des crampes devrait être demandé avant son propre service. Je trouve que c'est une idée.
En ce qui concerne les problèmes qui touchent le physique, c'est très facile à dire, c'est une blessure. Mais tu peux te faire frictionner pour une crampe. J'ai regardé la montre, et j'ai été confus parce que je pensais que c'était une blessure. Et puis j'ai vu un mollet, un cou et puis un bras... Mais bon, je suppose que le cas des crampes est spécial.
De toute évidence, y'a un peu trop de flexibilité, un peu de flou dans ce domaine. J'espère qu'on pourra faire quelque chose là dessus. Je pense que ce serait une bonne idée d'imposer que cela soit fait avant son propre service, ou alors, si tu ne peux pas le faire avant ton service, tu concède le jeu jusqu'à ce que ce soit ton tour de servir.
Q: Qu'avez-vous pensé de son abandon?
AR: Honnêtement, dans l'instant... manifestement, il est blessé. A partir du moment où tu sais qu'il est blessé, tu veux juste achever le point.
Tu n'as pas envie de continuer à jouer en te demandant s'il va le faire ou non, ou s'il est sur le point de le faire. Seul lui le sait vraiment. A cet instant, tu n'as pas envie qu'il abandonne, mais j'ai été content de pouvoir effectuer le dernier break, le dernier point. Tout du moins, ca te donne un bon sentiment.
Q: Pouvez-vous nous parler de votre match à venir?
AR: Oui, ca va être très difficile quelque soit l'issue. On a à faire à un jeune qui a beaucoup de confiance et qui va nous montrer de quoi il est capable dans les années à venir.
Et puis, de l'autre côté, il y a un mec qui est problablement le meilleur de tous les temps. Alors, c'est intriguant quoiqu'il arrive. Ca ne me rend pas vraiment bien d'en parler maintenant. Je suis content d'aller manger pendant qu'eux deux sont en train de se battre sur le court!
ND: Bien sur. J'ai eu des crampes et des douleurs dans tout le corps. Je pense que les gens ont pu voir que j'avais du mal à me déplacer. Je n'ai pas pu servir de la même manière que dans le 1e set.
Durant le 3e set, j'ai commencé à baisser de 20, 30 km/h sur mon 1e serivce. De toute évidence, ca devenait plus facile pour lui de le retourner.
Il a vu que les longs rallies de fond de court m'embêtaient au bout d'un certain temps, alors il en a beaucoup usé. C'est vraiment une manière déplorable de quitter l'Australian Open 2009. J'ai essayé de faire de mon mieux, mais, parfois, on ne peut pas se battre contre son propre corps.
Q: Est-ce que vous avez pensé que vous pouviez avoir à affronter beaucoup de critiques suite à cet abandon?
ND: Je n'y ai pas pensé. Ca fait parti du sport. J'ai abandonné dans le passé, mais toujours pour une raison valable. Je ne comprends pas pourquoi les gens l'interpretent mal.
Je n'abandonne que lorsque je ne peux plus continuer. C'est la seule raison.
Q: Vous avez fini votre match précédent très tardivement. Aujourd'hui vous avez joué sous la chaleur. Qu'avez-vous pensé du planning?
ND: J'ai terminé mon match vers 2h, 2h30 ou même 3 heure du matin, il y a deux nuits de cela. Je suis allé me couché vers 5 heures du matin. Je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en remettre. Les conditions ont été très difficiles.
Aujourd'hui, c'était limite. Cela m'a affecté plus que lui, comme vous pouvez le voir. Mais c'est comme ca, j'ai du faire avec. Ca a été malheureux pour moi. J'ai demandé à jouer de nuit, mais ma requête n'a pas été entendue.
Q: Est-ce le moment le plus décevant de votre carrière?
ND: Non, pas du tout. Je pense que beaucoup de gens s'attendaient à ce que je fasse bien à cause de mon titre en 2008. C'est simplement une manière décevante de quitter le tournoi.
Mais il faut savoir en tirer le meilleur et rester positif. C'est ce que j'essaye de faire. Il me reste une longue saison devant moi.
Q: Est-ce difficile de défendre son titre, maintenant que vous vous y êtes essayé?
ND: Oui, ca l'est. Cela dépend de la manière dont vous voyez la chose. J'ai essayé de ne pas penser à la pression qu'on doit endosser lorsqu'on a un tel rôle. J'ai vraiment pris cela comme un challenge. Je trouve que j'ai joué un bon tennis.
Comme je l'ai dis, les conditions étaient contre moi. Je pense que, si j'avais eu un peu plus de repos... J'ai déclaré lors de la conférence de presse précédente que je pensais pouvoir récupérer rapidement. Apparemment, je n'ai pas eu assez de temps.
Q: Vous avez eu le temps de vous entraîner hier?
ND: Non, je n'ai pas eu le temps, vu que je suis allé me coucher à 6 heure du matin. J'ai fais quelques exercices en dehors du court, mais pas sur le court. Je voulais garder de l'energie pour mon match.
Q: Pouvez vous nous parler d'Andy, de sa forme et de la manière dont il bouge sur le court. L'avez vous trouvé différent du joueur auquel vous étiez habitué?
ND: Et bien, il est plus aggressif sur les retours. Il s'est amélioré. Je pense que son new coach l'a beaucoup influencé la dessus. Il a très bien joue durant tout le tournoi. Il mérite d'être le vainqueur aujourd'hui.

ANDY RODDICK
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extrait
Q: Qu'est ce qui a bien fonctionné pour vous aujourd'hui?
AR: Je suis satisfait de tout, dans l'ensemble. Mes retours étaient un peu trop court dans le 1e set et j'y ai remédié. Il a joué un très bon 1e set. J'ai terminé le set en pensant que je n'avais pas mal fait les choses.
Q: Avez vous senti que vous étiez toujours en place sur vos balles, grâce à ce petit ajustement du dernier instant, et, de ce fait être capable de répondre à vos adversaires?
AR: Oui, j'ai remarqué cela sur la 1e balle. Lorsqu'ils frappent un retour, je suis capable de stabiliser la balle ou, du moins, à la neutraliser. La balle ne me fait plus mal, ce qui aide.
Quand je me mets bien dedans, je suis capable de me déplacer un tout petit peu mieux, et ca c'est vraiment bien.
Q: Qu'en est-t'il de l'impact Larry Stefanki. De toute évidence il y a un grand changement!
AR: Oui, avoir une meilleure condition physique était son objectif. Il m'a motivé. Je pense que nous avons une manière similaire de penser. Nous aimons travailler et nous avons de nombreux interêts communs.Vous pouvez en juger par ce que nous avons fait jusqu'à présent. C'est du bon travail.
Q: Quand avez-vous remarqué que Novak Djokovic commencait à peiner?
AR: Je n'ai pas remarqué. Je jouais de mon côté du terrain, jusqu'à ce que l'arbitre me dise qu'il avait appelé quelqu'un pour l'examiner.
Q: Que pensez vous de la règle qui autorise l'adversaire à avoir un massage lorsqu'il se sent à côté de son match ou bien de retarder le match?
AR: Je ne l'approuve pas parce que... attendez, laissez moi formuler pour qu'on ne puisse pas mal interpréter ce que je vais dire. Aujourd'hui, tout ce qu'a fait Novak a été bien fait, dans les règles. C'est simplement mon opinion sur cette règle.
Je ne pense pas qu'on devrait pouvoir... Si tu veux prendre quelque chose durant les changements de côté pour des crampes, je pense que c'est ok. En fait, un des médecins est venu me parler après le match et m'a exposé son point de vue... on devrait la soumettre à une assemblée. Le fait de prendre une longue pause pour des crampes devrait être demandé avant son propre service. Je trouve que c'est une idée.
En ce qui concerne les problèmes qui touchent le physique, c'est très facile à dire, c'est une blessure. Mais tu peux te faire frictionner pour une crampe. J'ai regardé la montre, et j'ai été confus parce que je pensais que c'était une blessure. Et puis j'ai vu un mollet, un cou et puis un bras... Mais bon, je suppose que le cas des crampes est spécial.
De toute évidence, y'a un peu trop de flexibilité, un peu de flou dans ce domaine. J'espère qu'on pourra faire quelque chose là dessus. Je pense que ce serait une bonne idée d'imposer que cela soit fait avant son propre service, ou alors, si tu ne peux pas le faire avant ton service, tu concède le jeu jusqu'à ce que ce soit ton tour de servir.
Q: Qu'avez-vous pensé de son abandon?
AR: Honnêtement, dans l'instant... manifestement, il est blessé. A partir du moment où tu sais qu'il est blessé, tu veux juste achever le point.
Tu n'as pas envie de continuer à jouer en te demandant s'il va le faire ou non, ou s'il est sur le point de le faire. Seul lui le sait vraiment. A cet instant, tu n'as pas envie qu'il abandonne, mais j'ai été content de pouvoir effectuer le dernier break, le dernier point. Tout du moins, ca te donne un bon sentiment.
Q: Pouvez-vous nous parler de votre match à venir?
AR: Oui, ca va être très difficile quelque soit l'issue. On a à faire à un jeune qui a beaucoup de confiance et qui va nous montrer de quoi il est capable dans les années à venir.
Et puis, de l'autre côté, il y a un mec qui est problablement le meilleur de tous les temps. Alors, c'est intriguant quoiqu'il arrive. Ca ne me rend pas vraiment bien d'en parler maintenant. Je suis content d'aller manger pendant qu'eux deux sont en train de se battre sur le court!